Bidons Sarin stockées en Syrie

Le danger du dirigeant syrien Bachar al-Assad est aujourd’hui de recourir à la guerre chimique. Une information qui est encre plus d’actualité depuis ce samedi 8 décembre, après que les rebelles ont capturé « l’usine de chlorure  » à Al Safira dans la ville de  Alep.

C’est l’endroit ou se trouve les produits chimiques de l’armée syrienne avec une grande base, qui abrite également des missiles Scud missiles armés d’ogives qui sont chimiques et peuvent être  tirer vers Israël.

Assad a envoyé un avertissement aux rebelles en leur disant de ne pas combattre avec des armes chimiques car cela serait considéré comme un moyen de justifier son propre site d’armes chimiques et mettre en pratique cette menace plus que jamais .

L’usine d’Al Safira aux mains des rebelles est le franchissement d’une ligne rouge et place le régime d’Assad en péril . La possession des missiles Scud chimiques dans les mains des rebelles pourrait forcer l’armée de Syrie à capituler.

Le Secrétaire au Foreign Office, William Hague, a annoncé que le Royaume-Uni et les Etats-Unis ont la preuve que la Syrie se prépare à utiliser des armes chimiques. Il y a suffisamment de preuves à partir des sources du renseignement at-il déclaré samedi lors d’une conférence sur la sécurité à Bahreïn. Le Président des Etats Unis a averti des conséquences graves . Les sources de renseignement britanniques ont déclaré à la BBC que les armes chimiques de la Syrie sont concentrés dans cinq bases aériennes et sont surveillés de près.

La Syrie se prépare depuis longtemps, puisqu’au mois de septembre, les premiers essais ont commencé, comme stipulé sur le site  lessentiel.lu , ou cinq à six obus vides de substances chimiques mais destinés à une guerre chimique ont été lancés de chars ou d’avions sur un terrain baptisé Diraiham dans le désert près de Chanasir, réputé être le plus grand centre de tests d’armes chimiques en Syrie, selon l’hebdomadaire qui cite des témoins.

Des officiers iraniens, sans doute des gardiens de la révolution, se sont rendus pour l’occasion sur les lieux en hélicoptère, selon la même source.

Ce centre, officiellement dénommé Centre de recherches scientifiques, est le plus grand centre d’essai d’armes chimiques en Syrie.

Des experts iraniens et nord-coréens y sont employés afin d’y mettre au point des gaz mortels tels que le gaz sarin, le tabun ou encore le gaz moutarde.

Le régime syrien prévoit d’utiliser « en dernier recours » des armes chimiques contre sa propre population, affirme un général syrien ayant fait défection et présenté comme l’ancien chef de l’arsenal chimique du pays, dans un entretien publié mercredi 19 septembre par le quotidien britannique « The Times ».

Selon des experts militaires israéliens, la Syrie s’est lancée depuis 40 ans dans la production de gaz de type sarin, VX, ainsi que de gaz moutarde, qui peuvent être utilisés avec des missiles. Le général Yaïr Golan, avait affirmé qu’Israël devait examiner la possibilité d’attaquer d’éventuels convois qui transporteraient des armes sophistiquées au cas où ils seraient repérés à temps par l’armée israélienne.