C’est un film sur des religieuses qui cultivent du cannabis aux États-Unis et un pays appelé » Israël » qui traite brutalement ses citoyens qui ont besoin de cannabis…
On ne sait pas quand elle a décidé de mettre le bonnet des religieuses sur sa tête. Il est fort possible que sa relation troublée avec les hommes l’ait amenée à prendre la décision de couper tout contact, du moins personnellement. Après tout cela vient l’idéologie de la société vis-à-vis des autres religieuses et d’aider les malades mais, comme on dit, il n’y a pas de film sans ajouter la touche provocatrice.
Le comté de Merced en Californie, où vit la femme et où le film a été tourné, n’est pas, pour le moins, le plus développé et le plus avancé d’Amérique. Pourtant, il est beaucoup plus humain et avancé que tout autre petit comté situé dans un coin reculé du monde appelé « Israël ». Chaque résident est autorisé à cultiver jusqu’à 12 plantes de cannabis pour son propre usage médical, avec l’idée logique et raisonnable que le cannabis soulage la douleur des patients dans un état grave et qu’il ne serait pas humain de les empêcher de prendre des médicaments pour leur douleur.
Dans l’état de la province appelée « Israël », la force qui pousse les autorités, lorsqu’elles viennent à la rencontre de citoyens en détresse, est l’indifférence. Indifférence face à la douleur, à l’indifférence et au bâillement de leur engagement à diriger le pays pour lequel on leur confie de la compassion, par souci d’efficacité, par sens du devoir – de l’indifférence.