Le bureau du procureur a décidé de libérer les suspects arabes travaillant à Shufersal et de les assigner à résidence, afin de lui permettre de déposer des actes d’accusation à leur encontre dans les prochains jours. Il convient de noter que les documents d’enquête dans l’affaire susmentionnée ont révélé des violences sur un homme juif et handicapé qui impliquaient plusieurs membres de la communauté arabe qui travaillaient avec lui cette chaîne de magasin, dans le Gush Etzion.
Les vidéos ont été transmises au bureau du procureur afin qu’il puisse prendre une décision et les mettre en accusation. Il convient de préciser que, dans le cadre d’une enquête, des arrestations sont soupçonnées de perturber une enquête ou d’être suspectées d’un danger. Ces deux paramètres n’existent pas, le soupçon de perturbation de l’enquête n’existant pas, compte tenu du fait que l’enquête est terminée et que le soupçon de danger est dénué de pertinence, car il s’agit d’événements qui ont été commis contre une personne donnée à un endroit donné, bien qu’il s’agisse d’actes graves et obscènes, comme le révèlent les vidéos qui ont relaté les événements.
La police qui a procédé aux enquêtes a résumé les conclusions selon lesquelles les preuves établissant une association entre les suspects et les infractions qui leur étaient imputées ont été formulées et sont maintenant préparées par le ministère public pour le dépôt de charges lorsque les suspects seront en résidence surveillée dans des conditions restrictives.
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Ce matin par l’avocat Itamar Ben Gvir du parti d’extrême droite Otsma Yehudi, qui est aussi l’avocat de la victime a réagit à cette libération :
« Il s’agit d’une décision honteuse du bureau du procureur général qui donne le feu vert à des actes abusifs et sadiques. Je ne doute pas que si il s’agissait d’un cas inverse et que les Juifs avaient maltraité des Arabes sans défense, le bureau du Procureur général aurait demandé à ce que les coupables soient placés en détention jusqu’à la fin de la procédure judiciaire. »
Il a ajoutĂ© que « la libĂ©ration des auteurs d’abus temporairement exclus est un problème pour les plus dĂ©munis et les faibles, en particulier lorsqu’il est rĂ©vĂ©lĂ© qu’il s’agit d’un abus rĂ©gulièrement commis depuis longtemps. La police qui a travaillĂ© de manière professionnelle et efficace devrait ĂŞtre fĂ©licitĂ©e, mais le procureur, dans une dĂ©cision problĂ©matique et irresponsable, viole la règle de droit et n’envoie mĂŞme pas d’agresseurs en prison. Ils en paieront le prix. Je ne me tairai pas mĂŞme si les agresseurs retournent actuellement dans leur village en tant que hĂ©ros. «Â
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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