L’establishment de la sécurité craint que les événements de Sheikh Jarrah ne soient également projetés dans la bande de Gaza et en Judée Samarie, et se prépare à la possibilité d’une escalade. Les responsables de la sécurité : « La période est très explosive, les événements de Jérusalem sont toujours utilisés comme carburant pour l’incitation, personne ne peut garantir qu’à cause d’eux aucun extrémiste ne se soulèvera et ne lancera une roquette. »

Tsahal se prépare donc à la possibilité que les tensions à Jérusalem, et en particulier autour du quartier de Sheikh Jarrah, irradient vers la bande de Gaza et conduisent à une escalade dans le sud, et ces derniers jours des discussions ont eu lieu entre l’armée, la police israélienne et la police des frontières.

« Personne ne peut garantir qu’en raison de la situation sécuritaire et des événements autour de Jérusalem, qui sont toujours utilisés comme carburant pour l’incitation, aucun extrémiste ne se soulèvera à Gaza et ne lancera une roquette », a déclaré cette semaine une source sécuritaire de haut niveau.

L’establishment de la défense est également préoccupé par l’escalade dans d’autres secteurs suite aux événements de Jérusalem. L’armée israélienne est particulièrement préoccupée par l’incitation sur les réseaux sociaux palestiniens autour de la situation à Sheikh Jarrah et au Mont du Temple, dirigée par le Hamas, et craint qu’elle n’encourage le terrorisme par des terroristes solitaires.

Les forces de sécurité ont signalé la semaine dernière plusieurs incidents au cours desquels des tirs ont été ouverts sur eux lors d’opérations de routine, notamment hier matin, lors de l’arrestation d’un haut responsable du Hamas dans la ville de Jénine.

« C’est une période très explosive pour de nombreuses raisons », explique une source sécuritaire. « L’objectif pour le moment est de calmer la région et de ne pas permettre au Hamas de faire avancer ses programmes en Judée-Samarie. Personne ne veut se rendre à l’approche des vacances du Ramadan lorsque les tensions sont vives dans les territoires. Dans une telle situation, il serait facile de promouvoir le terrorisme.

« Tsahal n’en est pas encore à un stade où elle réclame des renforts, mais si la situation à Cheikh Jarrah ne se calme pas, et les violents troubles se multiplient en Judée- Samarie, il faudra reconsidérer la situation. »