Un tollé a éclaté sur les réseaux sociaux au Liban après qu’une vidéo tournée dans le village de Deir Mimas, dans le sud du pays, a révélé l’endroit depuis lequel des membres du Hezbollah ont lancé des roquettes sur Israël. La vidéo, rapidement devenue virale, montre le moment du lancement où l’on entend le photographe maudire durement les agents de l’organisation.
En réponse à la vidéo, les partisans du Hezbollah ont lancé une campagne de diffamation contre le photographe, identifié comme un soldat de l’armée libanaise et un membre de la communauté chrétienne. Ils ont publié son nom, sa photo et son numéro de téléphone personnel, tout en scandant « exécutez le collaborateur sioniste ».
L’incident a révélé des tensions croissantes entre les partisans du Hezbollah et les résidents locaux qui ne s’identifient pas à l’organisation. Les partisans du Hezbollah affirment que les habitants des villages voisins, en particulier les chrétiens, fournissent des informations à Tsahal afin de diriger les attaques israéliennes vers les villages identifiés avec le Hezbollah et de protéger les villages chrétiens.
Cet événement met en lumière la complexité de la situation au Sud-Liban, alors que différentes populations se trouvent entre le marteau et l’enclume du conflit en cours entre Israël et le Hezbollah. Cela soulève également des questions sur la liberté d’expression et la sécurité personnelle dans la région, les résidents locaux risquant de réagir violemment s’ils critiquent les actions du Hezbollah.
