Deux rapports – ici et – indiquent que les troupes des FDI ont opéré du côté syrien dans le plateau du Golan. Il ne s’agit pas de l’hôpital de campagne que l’armée israélienne a mis en place à la frontière pour les Syriens blessés mais il s’agit du second lien, qui traite d’une opération au mois de Mars.

Le 8 Mars, tandis que 21 observateurs de l’ONU ont été retenus captifs par les rebelles syriens, un autre groupe d’observateurs étaient en danger de mort. Pris entre deux feux, entre les combats de l’armée syrienne et les rebelles, ils ont fui vers le bas d’une montagne escarpée. Là, ils ont été aidés par les Forces de défense israéliennes qui sont entrés dans le Golan syrien pour les sauver. Les soldats israéliens n’avaient pas traversé le Golan syrien depuis 1974.

Les rebelles syriens avaient pris un poste militaire de l’armée syrienne située au sommet d’une montagne « pendant quelques heures » jusqu’à ce que l’armée syrienne en reprenne le commandement. Une bataille sanglante a suivi.

« Il y avait des troupes de l’ONU très proche de cette bataille. Ils ont dû quitter leurs postes, et se sont échappés et sont descendus de la falaise à pied jusqu’à la frontière israélienne. » Selon des témoins, « Ils étaient dans une très mauvaise posture», et les soldats de Tsahal ont dû traverser la zone tampon pour sauver les soldats de l’ONU dans les hauteurs du Golan syrien.

«Aujourd’hui, la moitié des hauteurs du Golan syrien est sous occupation par les rebelles, et non par l’armée syrienne », dit Hirsch, soulignant l’extrême préoccupation d’Israël à propos de la situation à la frontière nord. « Une zone  contrôlée par de nombreux fondamentalistes qui sont justes là dans cette région afin de capturer des bases militaires et construire leur infrastructure pour l’utiliser plus tard contre Israël. » Israël est en train de construire un système de clôture high-tech à sa frontière avec la Syrie pour arrêter les infiltrés. Pourtant, tout le monde est d’accord que ce n’est pas la réponse à tous les dangers potentiels.

«Le principal problème en Syrie », selon Hirsch, « c’est le stock immense d’armes. » La Syrie est devenue «un des plus grands entrepôts d’armes dans le monde, y compris les armes de destruction massive, il a ajouté: «C’est un menace énorme pour nous parce que nous ne savons pas qui va obtenir en dernier ces armes de destruction massive et les armes de pointe que la Russie a fourni au fil des ans à la Syrie, et qui sera en mesure de les utiliser contre Israël ou par l’intermédiaire des organisations terroristes.  »

Israël et d’autres pays sont préoccupés par les intentions des rebelles syriens, dont certains  sont affiliés à al-Qaïda. Un groupe en particulier, Jabat Al Nusra – un groupe de djihadistes syriens qui suit l’idéologie salafiste extrémiste opère dans toute la Syrie – et se rapproche de plus en plus de la frontière israélienne. Leur attaque de fin Janvier 2013 sur un service de renseignement militaire syrien était à seulement à 15 kilomètres de la frontière israélo-syrienne.

L’article poursuit en notant que le Hezbollah pourrez également utiliser le Golan comme une base d’opérations terroristes contre Israël.