Les vacances malgré les roquettes

 

Ce n’est pas parce qu’on fait comme si
que ce n’est pas comme çà !

Bien sûr nous sommes conscients que cet inestimable espace de vie, ce minuscule joyau de paix dans lequel il fait si bon vivre, nous sommes conscients que notre Israël est un pays en état de guerre.

Menaces

MĂȘme si nous refusons de nous polariser sur cette situation, les menaces sont lĂ  et bien lĂ .

Nous savons qu’elles viennent d’Iran, d’Irak, du Hezbollah libanais, du Hamas palestinien, de la Syrie et mĂȘme d’Égypte, un des seuls pays avec lequel nous avions rĂ©ussi Ă  faire la paix.

Nous savons qu’en cas de guerre dĂ©clarĂ©e, des centaines de missiles frapperaient le centre du pays.

Nous savons que ces attaques provoqueraient des centaines de victimes israéliennes.

Nous savons tout cela !

Quelques chiffres :

Prenons par exemple Tel-Aviv et ses environs.

Tel-Aviv, cette ville dite « Goush Dan » abrite 1,5 million d’habitants, et 500.000 personnes de la pĂ©riphĂ©rie y entrent chaque jour pour y retrouver leurs lieux de travail.

Les autoritĂ©s israĂ©liennes sont prĂȘtes Ă  parer Ă  pareille situation !

Exercice d’évacuation

Le colonel Adam Zusman, commandant de la DĂ©fense passive pour la rĂ©gion de Tel-Aviv a dĂ©clarĂ© qu’un plan a Ă©tĂ© mis au point par l’armĂ©e, agrĂ©e par le gouvernement pour prĂ©voir l’évacuation massive de cette population vers d’autres zones du pays en cas d’attaques non conventionnelles de missiles.

Il a souligné que la menace des missiles est prise trÚs au sérieux.

C’est pourquoi la municipalitĂ© de Tel-Aviv en collaboration avec la dĂ©fense passive et les hĂŽpitaux de la rĂ©gion procĂšdent rĂ©guliĂšrement Ă  des exercices de simulations


Soleil d’azur

Pourtant il est tellement facile de tout oublier sous ce soleil d’azur sans qui « les choses ne seraient que ce qu’elles sont » (Edmond Rostand. Hymne au soleil.)

D’autant que l’on ne peut vivre continuellement dans la terreur de recevoir une tonne de missiles sur la tĂȘte, sur la sienne ou pis, sur celle de ceux que l’on aime.

Alors, chacun de vaquer Ă  ses occupations sans penser plus avant.

OĂč faisant comme si


Comment se persuader que l’on possĂšde encore son libre arbitre lorsque l’on fait le choix de ne rien choisir sinon se rĂ©fugier dans une routine en guise d’alĂ©atoire thĂ©rapie !

Mais ce n’est pas parce que l’on prĂ©fĂšre faire « comme-ci » (vous avez dit comme CI ou comme SI ?) que ce n’est pas « comme ça » !

Source : Bely/Benillouche Blog

Â