Vers une attaque commune ? Dans le contexte de la menace iranienne toujours croissante, mercredi dernier, l’armée de l’air israélienne a organisé un exercice avec son homologue grec au cours duquel elle s’est entraînée à ravitailler des avions de combat loin du ciel israélien.
Hier (dimanche), le chef d’état-major Aviv Kochavi a atterri aux États-Unis pour cinq jours où il rencontrera de hauts responsables de l’establishment sécuritaire américain, sur fond de menace croissante du grand ennemi iranien.
Ces dernières années, Israël s’est beaucoup engagé dans les efforts pour convaincre les États-Unis d’agir militairement contre l’Iran, arguant qu’il n’y a pas d’échappatoire et que le moment est venu après de nombreuses années d’efforts politiques qui n’ont porté aucun fruit.
Aux États-Unis, ils ne sont pas encore convaincus, et parallèlement aux tentatives de signature d’un accord avec les Iraniens, Israël travaille dur 24 heures sur 24 pour préserver l’option militaire contre la République islamique.
Mercredi dernier, l’avion Boeing 707 Ram exploité par l’escadron 120 de l’armée de l’air a décollé et a volé pendant environ une heure et demie dans le ciel de l’île de Crète, où il a été accueilli par environ 30 avions F-16 appartenant à l’armée de l’air grecque, avec laquelle elle a pratiqué le ravitaillement en vol pendant environ trois heures, bien qu’elle puisse faire le plein deux fois plus dans le même laps de temps, si nécessaire.