Sidki al-Makt, a été reconnu coupable d’espionnage en faveur de la Syrie apres avoir transmis des photos de l’armée, mais fait étonnant, il a refusé d’être libéré d’une prison israélienne dans le cadre d’un accord visant à restituer les restes du soldat de Tsahal Zahariah Baumel restés en Syrie depuis des années.
Selon un rapport cité par Wallanews , un attaché militaire russe en Israël a visité Al-Makt en prison au printemps et l’a invité à retourner à Damas, mais al-Makt a refusé d’être libéré dans de telles conditions et a déclaré qu’il ne reviendrait que dans son pays d’origine, à Majdal Shams. Il refuse de revenir en Syrie et veut rester en Israel, et plus précisément à Majdal Shams qui est une ville peuplée essentiellement par des Druzes, sous autorité israélienne, dans le plateau du Golan, au sud du mont Hermon.
Au printemps, le gouvernement Assad a informé les familles des deux prisonniers druzes de Majdal Shams que leurs proches seraient bientôt libres. Mais finalement, al-Makt et un autre deuxième résident condamné sont restés derrière les barreaux.
Ce sont deux autres prisonniers syriens, un trafiquant de drogue et un activiste du Fatah, reconnus coupables d’avoir pénétré dans la base des FDI dans le but de commettre un attentat terroriste, qui ont été renvoyés en Syrie.
Sidki al-Makt, fils d’un cheikh de Majdal Shams, a été reconnu coupable d’espionnage en faveur de la Syrie à deux reprises et a servi dans des prisons israéliennes pendant plus de trente ans. Comme tous les druzes du Golan, al-Makt a conservé la citoyenneté syrienne. Après qu’un tribunal israélien l’a condamné à onze ans de prison pour avoir transféré des photographies de l’évacuation des rebelles syriens blessés par les forces de Tsahal en les transmettant à la Syrie et au Hezbollah, le gouvernement Assad a déclaré al-Makt « le principal prisonnier syrien » en Israël est le « combattant » fidèle à la patrie syrienne « .
Jackie Houri, un correspondant de Haaretz, a rapporté en avril que la famille de Sidki al-Makt avait exprimé sa grande déception car il n avait pas été libéré et avait l’intention d’exiger des explications de la part de Moscou et de Damas.
Un peu plus tôt, les deux autres citoyens syriens relâchés en échange de la dépouille de Zachariah Baumel, le terroriste Khamis Ahmed et le trafiquant de drogue Zidane Tawil auraient également demandés de ne pas aller en Syrie, mais ils n’avaient pas d’autre choix que les résidents israéliens de Majdal Shams….