L’establishment allemand demande aux juifs allemands d’oublier Israel et de se rapprocher des immigrĂ©s de l’Islam

Il n’est pas facile d’ĂȘtre juif et de soutenir IsraĂ«l dans l’Allemagne d’aujourd’hui. L’establishment allemand, avec ses nombreux affiliĂ©s, a travaillĂ© dur ces derniĂšres annĂ©es pour convaincre les Juifs allemands – et en particulier les dirigeants officiels de la communautĂ©, qu’il vaut mieux se tenir – au moins extĂ©rieurement – loin d’IsraĂ«l et s’engager dans un rapprochement avec de « nouveaux Allemands », qui sont les communautĂ©s immigrĂ©es des pays arabes et de l’Islam. Il s’agit d’essayer de calmer l’hostilitĂ© et la violence de ces communautĂ©s envers les Juifs. C’est la façon dont l’Allemagne combat l’antisĂ©mitisme : forcer les Juifs Ă  apaiser leurs agresseurs et Ă  renoncer Ă  l’État juif. De nombreux fonds sont affectĂ©s Ă  cette fin.

Le Dr Raphael Kornezker est l’un des plus farouches opposants Ă  cette approche, et est donc considĂ©rĂ© par ses partisans et ses diffuseurs comme le « bad boy » de la communautĂ© juive. Dans sa formation, un homme d’affaires et un professionnel de l’immobilier – il y a sept ans le magazine « Yudisha Rondshau » (« Revue juive »), conçu pour crĂ©er un Ă©quilibre idĂ©ologique pour l’hebdomadaire de la communautĂ© juive « Yudisha Algemeina » dans le mensuel et d’autres mĂ©dias allemands envers IsraĂ«l et en relation avec la communautĂ© juive allemande. Par consĂ©quent, il est accusĂ©, bien sĂ»r, d’ĂȘtre un homme d’extrĂȘme droite.

Kornetscher, 73 ans, est nĂ© aprĂšs la Seconde Guerre mondiale de parents survivants de l’Holocauste dans la ville de Wolbrich (Waldenburg) dans la partie occidentale de la Pologne contemporaine. Sa mĂšre a Ă©tĂ© cachĂ©e par des villageois polonais pendant toute la guerre. Son pĂšre a survĂ©cu Ă  la guerre dans la zone de front entre l’Allemagne nazie et l’Union soviĂ©tique, se dĂ©plaçant d’une cachette Ă  l’autre. Les familles de ses parents ont Ă©tĂ© anĂ©anties par les Allemands dans les camps de la mort. Cependant, en 1960, un an avant la construction du mur de Berlin, les parents ont dĂ©cidĂ© de dĂ©mĂ©nager Ă  Berlin-Ouest. RaphaĂ«l le garçon a vu le mur de Berlin se construire depuis la fenĂȘtre de son nouvel appartement familial dans le quartier de Wooding au nord de Berlin, oĂč il a grandi. L’allemand est devenu sa langue de tous les jours. Il a terminĂ© avec succĂšs ses Ă©tudes Ă  l’école puis Ă  l’universitĂ© – oĂč il a d’abord Ă©tudiĂ© la chimie puis la mĂ©decine. DĂšs son plus jeune Ăąge, il a commencĂ© une activitĂ© politique contre l’antisĂ©mitisme et pour IsraĂ«l. Il Ă©tait l’un des dirigeants de l’Organisation des Ă©tudiants juifs, et plus tard actif dans les rangs de la communautĂ© juive de la ville divisĂ©e sous la direction mythologique de Heinz Glinsky, dans « l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants ».

« Mon opinion est que les extrĂ©mistes des deux cĂŽtĂ©s ont gagnĂ©. Il ne fait aucun doute que la Pologne n’était pas seulement une victime des Allemands. Il y a aussi beaucoup d’histoires d’injustice de la part des Polonais. Les Polonais ont Ă©tĂ© victimes des nazis, mais que n’a pas empĂȘchĂ© certains d’entre eux de devenir des criminels. Au regard du conflit qui s’est dĂ©veloppĂ© et qui a pris de l’ampleur au fil du temps, il a Ă©tĂ© possible Ă  mon sens de calmer les vents et d’éviter l’escalade. Les relations entre la Pologne et IsraĂ«l Ă©taient bonnes. Je suis vraiment dĂ©solĂ© pour ce qui s’est passĂ©. »

« J’y ai beaucoup rĂ©flĂ©chi et je n’ai pas trouvĂ© de solutions possibles. Les Polonais ont le sentiment que les IsraĂ©liens les blĂąment injustement. Les IsraĂ©liens savent trĂšs bien qu’il y a eu aussi des meurtriers du cĂŽtĂ© polonais. Les deux parties savent ce qui s’est passĂ© historiquement. Les deux parties veulent un traitement sensible de l’autre cĂŽtĂ©. Il est trĂšs difficile de flĂ©chir les positions. L’histoire ne peut pas ĂȘtre changĂ©e. Et il y a aussi les problĂšmes dans les relations entre la Pologne et l’Union europĂ©enne. Ce fait ne devrait pas ĂȘtre exploitĂ© contre la Pologne. Surtout puisque l’Union europĂ©enne est celle qui est trĂšs anti-israĂ©lienne.

IsraĂ«l devrait-il dĂ©velopper une politique Ă©trangĂšre envers les pays europĂ©ens diffĂ©rente de celle qu’il a eue jusqu’à prĂ©sent, qui a Ă©tĂ© largement basĂ©e sur la prĂ©cipitation de l’histoire ?

« C’est une question intĂ©ressante, surtout en ce qui concerne les relations d’IsraĂ«l avec les pays occidentaux tels que l’Allemagne et la France. La France avait une coopĂ©ration trĂšs Ă©tendue avec les nazis. Les Allemands Ă©taient, comme on le sait, ceux qui ont initiĂ© l’Holocauste. La France a maintes fois condamner IsraĂ«l Ă  l’ONU, avec d’autres pays. Les communautĂ©s juives de ces pays sont menacĂ©es. La Hongrie de Victor Urban, quant Ă  elle, dĂ©fend IsraĂ«l dans l’Union europĂ©enne. En Hongrie, avec Victor Urban apparemment antisĂ©mite, les Juifs avec des symboles religieux et les touristes israĂ©liens avec des symboles israĂ©liens errent librement sans avoir besoin de protection policiĂšre. Ici en Allemagne, la nouvelle vie juive – dont on parle si souvent – se dĂ©roule uniquement sous la sĂ©curitĂ© de la police.

L’UE ne comprend-elle pas aujourd’hui l’importance d’IsraĂ«l plus que par le passĂ© ?

« J’ai le sentiment qu’il y a eu une dĂ©tĂ©rioration. Et le gros problĂšme est qu’IsraĂ«l lui-mĂȘme a commencĂ© Ă  se distancer par lui mĂȘme. IsraĂ«l abandonne de plus en plus les valeurs qui ont permis son Ă©tablissement et son existence. IsraĂ«l est le seul pays occidental dans un environnement trĂšs non occidental. Il y a une islamisation croissante en Asie, en Afrique et en Europe – dont on ne parle pas. Deux fois dans l’histoire, les EuropĂ©ens ont repoussĂ© une invasion islamique – Ă  l’époque de Carl Martel au VIIIe siĂšcle et Ă  l’époque du roi polonais Johan Sowiecki, qui a repoussĂ© les Ottomans des portes de Vienne. Mais ensuite, il y avait des guerres, dans lesquelles il Ă©tait possible de gagner. Aujourd’hui, nous vivons Ă  nouveau l’effondrement de l’Empire romain. Cet Ă©vĂ©nement ne peut pas ĂȘtre traitĂ© militairement.

« Nous ne sommes pas prĂȘts Ă  nous dĂ©fendre nous-mĂȘmes et nos valeurs, non pas parce que nous ne pouvons pas le faire, mais parce que nous ne le voulons pas. Les EuropĂ©ens ne pensent pas qu’il est important de protĂ©ger leurs valeurs, ni les Juifs. Sans les Juifs, l’Occident ne le ferait pas. Tous les progrĂšs ont toujours Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s avec la participation juive. Il ne pouvait y avoir d’éducation sans la participation des Juifs. Nous nous sommes battus, nous avons connu persĂ©cution sur persĂ©cution, afin que nous atteignions l’Europe libre. Et maintenant, on nous dit que le multiculturalisme est merveilleux. Il est incompatible avec l’islam avec lequel nous sommes censĂ©s dĂ©velopper le multiculturalisme. Les musulmans exigent la tolĂ©rance Ă  leur Ă©gard tant qu’ils sont en minoritĂ©. Comme dans leur temps chrĂ©tiens en Europe. Tant qu’ils Ă©taient minoritaires, ils Ă©taient tolĂ©rants. Une fois arrivĂ©s au pouvoir, ils ont changĂ© de peau.  » Les intellectuels en IsraĂ«l, comme ici en Europe, pensent qu’il n’est pas moderne de dĂ©fendre nos valeurs. Cette dĂ©cadence se voit partout. »

Cette dĂ©cadence en IsraĂ«l est trĂšs soutenue par l’Europe – beaucoup d’argent coule des gouvernements, des organisations, des fonds, pour crĂ©er cette situation.

« DĂ©finitivement. L’Europe a un rĂŽle important Ă  jouer dans les efforts visant Ă  nier le caractĂšre juif d’IsraĂ«l. IsraĂ«l doit devenir un État comme tous les autres États, sans valeurs ethniques-nationales. Le fait qu’IsraĂ«l soit censĂ© servir de lieu de refuge aux Juifs est vendu partout comme un apartheid. Mais s’il s’agit d’un État d’apartheid, comment se fait-il qu’il n’y ait presque pas de rĂ©fugiĂ©s arabes ou musulmans d’IsraĂ«l ? Les rĂ©fugiĂ©s nous arrivent de Syrie, d’Afghanistan, d’Afrique du Nord – presque tous musulmans. Mais les musulmans ne fuient pas IsraĂ«l. Si c’était un pays d’apartheid si terrible, ils auraient dĂ» le fuir en masse. D’autre part, combien de Juifs vivaient en Afrique du Nord, en Irak, en Iran et en Turquie et combien d’entre eux sont-ils restĂ©s ? MĂȘme si je soutenais la solution Ă  deux États, et je ne la soutiens pas, je demanderais pourquoi le futur État palestinien devrait ĂȘtre « Judenrein » (exempt de Juifs, terme nazi – AB) ? Pourquoi la bande de Gaza est-elle dĂ©jĂ  exempte de Juifs, alors que les Arabes en IsraĂ«l vivent dans un bien-ĂȘtre complet ? « Nous sommes assis Ă  la Knesset et au gouvernement, mais l’Etat palestinien sera Ă©tabli sans Juifs. Le rĂȘve d’Hitler est censĂ© se rĂ©aliser lĂ -bas, et les Allemands pensent que c’est une excellente idĂ©e et applaudir. Quelle ironie de l’histoire. « 

Si oui, qu’est-ce que cela signifie de dire qu’IsraĂ«l fait partie de l’intĂ©rĂȘt national suprĂȘme de l’Allemagne ?

« C’est une bulle verbale. Bien sĂ»r, les Allemands diront : Attendez, nous envoyons des sous-marins en IsraĂ«l. Mais une chose est sĂ»re : la sĂ©curitĂ© d’IsraĂ«l n’est pas une question fondamentale pour les Allemands. Elle ne fait pas partie de l’intĂ©rĂȘt national suprĂȘme. Les Allemands ont beaucoup contribuĂ© Ă  IsraĂ«l dans certaines rĂ©gions, mais ont Ă©galement refusĂ© d’autres.

« Il n’est pas possible de dire de l’ancienne chanceliĂšre, Angela Merkel, qu’elle n’a pas contribuĂ© Ă  la coopĂ©ration entre les deux pays. En revanche, elle a poursuivi la politique de conciliation avec les Etats islamiques dans les institutions onusiennes au dĂ©triment d’IsraĂ«l. Elle n’a rien fait contre cette politique. Tous ses ministres des Affaires Ă©trangĂšres n’ont pas non plus agi contre lui. Parmi eux se trouvait l’actuel prĂ©sident de l’Allemagne, Frank-Walter Steinmeier, qui s’est rendu en IsraĂ«l et a baissĂ© la tĂȘte devant la tombe de Yasser Arafat Ă  Ramallah. Il a dĂ©posĂ© une couronne sur la tombe d’un meurtrier, un terroriste avec beaucoup de sang juif sur les mains. Ou il envoie une carte de vƓux au rĂ©gime iranien Ă  l’occasion du 40e anniversaire de la RĂ©volution islamique. Sous les auspices de ce rĂ©gime, des homosexuels sont lapidĂ©s, des femmes sont lapidĂ©es, une bombe nuclĂ©aire est construite contre IsraĂ«l et l’Holocauste est niĂ©. Ces personnes reçoivent-elles une carte de vƓux ?Les dĂ©clarations creuses sur l’engagement envers IsraĂ«l me rappellent les cĂ©rĂ©monies commĂ©moratives pour les victimes de l’Holocauste en Allemagne. Les victimes sont les bons juifs, parce qu’ils sont morts. Les Juifs vivants prĂ©fĂšrent ne pas ĂȘtre morts. »

En tant qu’étudiant, vous avez Ă©tĂ© actif dans l’organisation de la solidaritĂ© avec IsraĂ«l. Une telle chose est-elle possible aujourd’hui pour la communautĂ© juive en Allemagne, ou non ?

« Aujourd’hui, nous devons faire face Ă  une haine importĂ©e des Juifs, qui n’existait pas dans de telles dimensions dans le passĂ©. Il existe dans la sociĂ©tĂ© allemande un terrain considĂ©rable pour les prĂ©jugĂ©s anti-juifs, qui ont leurs racines dans la sociĂ©tĂ© chrĂ©tienne et sont absorbĂ©s par le lait maternel. C’est devenu un phĂ©nomĂšne chronique.

« A cela s’ajoute maintenant la haine importĂ©e du monde musulman. Dans le passĂ©, bien sĂ»r, nous devions aussi faire face Ă  l’hostilitĂ©. Mais ce n’était pas violent. Cette hostilitĂ© a augmentĂ© lorsque l’Allemagne de l’Est s’est ouverte. Les communistes ont toujours appelĂ© le mur de Berlin le ‘’ mur antifasciste ». Quand les frontiĂšres sont tombĂ©es j’ai d’abord compris pourquoi Face au fascisme qui est venu de lĂ . À l’envers. Il ne fait aucun doute que les idiots chauves existent en Allemagne. C’est trĂšs diffĂ©rent de cette hostilitĂ©. Nous avons organisĂ© des manifestations dangereuses pendant la journĂ©e. Partir aujourd’hui manifester contre les marches de Yom al-Qods demande du courage. Il est inconcevable de mener de telles manifestations sans la protection de la police.

« L’antisĂ©mitisme violent d’aujourd’hui est, bien sĂ»r, incomparable Ă  l’Holocauste, mais il s’identifie Ă  l’Holocauste. C’est la source des slogans « Juifs au gaz » et « Mort aux Juifs ». La communautĂ© juive a Ă©galement changĂ©. Ou contre la menace rĂ©elle pour eux qu’ils diminuent d’importance, comme par exemple l’affirmation : « Ce n’est pas l’islam, mais les islamistes ». Je vois cette menace tous les jours dans les quartiers d’immigrĂ©s de Berlin, et cette menace vient de l’islam. AprĂšs tout, il n’y a pas d’alcoolisme sans alcool et il n’y a pas d’islamisme sans islam.Y a-t-il quelque chose que les islamistes font que Muhammad n’a pas fait ou prĂȘchĂ© de faire ? Donc Mahomet Ă©tait aussi un islamiste ? Et Ă  tous ceux qui prĂ©tendent que les islamistes sont les ennemis de l’Islam – Mahomet Ă©tait-il aussi un ennemi de l’Islam ? Des millions de haineux des Juifs, Ă©duquĂ©s dans la haine des Juifs dans des pays oĂč les Juifs ne vivent pas du tout, sont importĂ©s en Allemagne, et nient qu’ils dĂ©testent les Juifs. Parmi eux, bien sĂ»r, il y a des musulmans qui ne haĂŻssent pas les juifs. Mais la situation ne se serait pas dĂ©veloppĂ©e comme elle se serait dĂ©veloppĂ©e si ces idĂ©es n’avaient pas bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une large sympathie. Il y a un consensus de silence autour de cela. »

On a le sentiment que les dirigeants de la communautĂ© juive ont Ă©galement du mal Ă  appeler le problĂšme de l’antisĂ©mitisme contemporain par son nom. est-ce vrai ?

« Le ‘ComitĂ© central des Juifs allemands’ essaie aujourd’hui de reprĂ©senter les intĂ©rĂȘts du gouvernement allemand et non des Juifs en Allemagne. Cela n’a pas Ă©tĂ© le cas dans le passĂ©. Il reprĂ©sente le gouvernement allemand vis-Ă -vis des Juifs et pas les Juifs vis-Ă -vis du gouvernement allemand. Et les statistiques le prouvent. L’attaque contre la synagogue de Hala a Ă©tĂ© perpĂ©trĂ©e par un psychopathe d’extrĂȘme droite, pour qui la punition pĂ©nale existante en Allemagne est trop clĂ©mente. Mais immĂ©diatement aprĂšs cette attaque, les dirigeants de la communautĂ©, ainsi que le gouvernement, ont profitĂ© du terrible Ă©vĂ©nement Ă  des fins politiques.

« Cette semaine-lĂ , un rĂ©fugiĂ© syrien a tentĂ© de commettre un massacre dans la Grande Synagogue de Berlin et a Ă©chouĂ©. Cela est Ă  peine mentionnĂ©. Le ‘ComitĂ© central’ aurait semblĂ© plus crĂ©dible s’il avait condamnĂ© les attaques musulmanes au moins autant qu’il condamne attaques de droite, et ne met pas immĂ©diatement les Juifs en garde contre les gĂ©nĂ©ralisations contre l’Islam. Une telle conduite soulĂšve la question de savoir pourquoi la direction juive se comporte de cette maniĂšre. Le ComitĂ© central de ses diffĂ©rentes organisations est financĂ© par le gouvernement allemand. Le chef de la communautĂ© juive reprĂ©sente la ‘nouvelle vie juive’ en Allemagne. « Que des Juifs immigrent d’Allemagne ou prĂ©parent leur immigration depuis l’Allemagne. Qu’arrivera-t-il Ă  nos enfants et petits-enfants dans un pays oĂč ils ne peuvent pas entrer dans des quartiers entiers des grandes villes ? « 

Cette année marque de nombreux événements en 1700 ans de judaïsme en Allemagne. Le judaïsme a-t-il un avenir en Allemagne ?

« Je ne suis pas sĂ»r que le christianisme ait un avenir en Allemagne. Cela dĂ©pend de l’évolution de la situation ici. Je soupçonne l’islam, qui est incapable de subir une telle rĂ©forme du judaĂŻsme et du christianisme. Je pense qu’il n’y a pas de conscience du danger dĂ©mographique et on n’en parle pas. La natalitĂ© parmi les communautĂ©s immigrĂ©es est trĂšs Ă©levĂ©e. Les immigrĂ©s en Allemagne sont moins intĂ©grĂ©s dans la sociĂ©tĂ© allemande de premiĂšre gĂ©nĂ©ration. Ceci est le rĂ©sultat d’un refus d’ĂȘtre absorbĂ© dans la sociĂ©tĂ© allemande. Ils ne veulent pas s’intĂ©grer. Si cette tendance n’est pas stoppĂ©e et que la croissance dĂ©mographique des populations musulmanes se poursuit ici, nous aurons bientĂŽt une sociĂ©tĂ© ici qui sera fortement influencĂ©e par l’islam. Cela arrivera rapidement et cela affectera l’avenir des Juifs en Allemagne. Nous avons juste besoin de voir quel Ă©tait le sort des Juifs dans les pays islamiques. Ou en France.

« Lors de la derniĂšre campagne Ă©lectorale, presque tous les partis ont parlĂ© de problĂšmes tels que la numĂ©risation et l’hystĂ©rie entourant le changement climatique, qui ont conduit Ă  une augmentation du pouvoir des » Verts « . Il y a eu 3 000 attaques antisĂ©mites par an, peut-on l’ignorer ? Les Juifs ne peuvent pas marcher dans certains quartiers de Berlin, ils sont agressĂ©s verbalement tous les jours, les parcs deviennent des zones menaçantes pour les enfants – et ce n’est pas la population racine qui est Ă  l’origine de ces phĂ©nomĂšnes, mais la criminalitĂ© et la violence introduites en Allemagne. Mais s’ils traitent des questions climatiques, pourquoi ai-je besoin d’eux ? C’est le produit des annĂ©es Merkel. Elles seront leurs premiĂšres victimes. »


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
© 2025 – Tous droits rĂ©servĂ©s