LâĂtat a soulignĂ© que « Selon lâĂ©valuation de la sĂ©curitĂ©, le fait de ne pas libĂ©rer Alan va mettre en danger la sĂ©curitĂ© de la rĂ©gion et le public. »
Cependant, dans cette mĂȘme clĂ©mence, lâĂtat a annoncĂ© quâil Ă©tait prĂȘt à «envisager sa libĂ©ration Ă condition quâil ne rentre pas en IsraĂ«l pour une pĂ©riode de quatre ans et quâil promette de ne pas retourner dans la rĂ©gion. »
M. Jamil Khatib, reprĂ©sentant dâAlan, a dĂ©clarĂ© en rĂ©ponse: « Nous rejetons fermement lâoffre de lâĂtat. Alan doit ĂȘtre libĂ©rĂ©, car il ne peut pas reprĂ©senter une menace dans son Ă©tat actuel. Par consĂ©quent, sa dĂ©tention est devenue une vengeance, et les reprĂ©sailles ne serviront à rien de bon, le tout sans le dĂ©pĂŽt dâune accusation contre lui. La dĂ©tention administrative pour forcer les Palestiniens Ă choisir entre lâemprisonnement prolongĂ© sans procĂšs ou lâexpulsion est contraire aux principes du droit international et humanitaire ».
Toutefois, lâĂtat a soulignĂ© que « la grĂšve de la faim continue dâAlan ou le changement de son état de santĂ© ne reprĂ©sente pas un changement des circonstances « .
LâĂtat a Ă©galement notĂ© quâil y a moins de deux semaines, la Cour suprĂȘme a rejetĂ© la requĂȘte dâAlan, car il reste un danger pour la sĂ©curitĂ© rĂ©gionale, aprĂšs avoir examinĂ© les documents confidentiels disponibles.
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Le Ministre de la SĂ©curitĂ© publique, Gilad Erdan sâest exprimĂ©, suite Ă la rĂ©action de la Haute Cour sur son compte Twitter:  » Si Alan est relĂąchĂ©, il est clair que cela conduira Ă une grĂšve de la faim de masse parmi les prisonniers de sĂ©curitĂ©, et une nouvelle arme pour les terroristes ».
Pour le dĂ©putĂ© arabe Tibi, la rĂ©ponse de lâĂtat Ă lâexpulsion dâAlan en dehors dâIsraĂ«l est une proposition « indĂ©cente ».
Hier dans la matinĂ©e est venu Ă lâhĂŽpital Barzilai, lâancien ministre palestinien de la SantĂ©, le Dr Hani Abdine, afin de vĂ©rifier lâĂ©tat dâAlan. Abidine a rencontrĂ© le directeur de lâhĂŽpital, le Dr Hezi Levy, pour discuter de la situation difficile du dĂ©tenu. Ensuite, Abedin nâa pas Ă©tĂ© autorisĂ© Ă entrer dans la chambre du prisonnier et il est reparti.
Abedin est venu avec le dĂ©putĂ© Ahmed Tibi, qui a affirmĂ© quâls ont demandĂ© Ă lâadministration de lâhĂŽpital Ă voir le prisonnier, mais les gardes lâen ont empĂȘchĂ©. Selon Tibi, « Ceci est une dĂ©cision politique et dĂ©routante, parce Dr Abedin a rencontrĂ© les mĂ©decins de lâĂ©quipe, mais les gardes lâont empĂȘchĂ©. « La mĂšre du dĂ©tenu, qui a visitĂ© lâhĂŽpital, a dĂ©clarĂ© hier que «Mieux vaut la mort que la vie en dĂ©tention administrative sans espoir. »