Après la tragédie du mont Meron, toutes les compagnies d’assurances privées ont refusé à l’unanimité d’assurer le lieu saint, et ses responsables ont annoncé qu’il serait fermé aux visiteurs jeudi soir – les responsables religieux du sanctuaire n’ont pas voulu assumer de responsabilité financière personnelle. Dans cette situation, le ministre des Cultes, Matan Kahana entend transférer la responsabilité à l’État.
Selon la Ynet, le ministre de la Religion a convenu avec Meir Porush, membre de la Torah la communauté juive, sur le schéma suivant pour le partage des responsabilités pour le bien-être des pèlerins : en cas de dommages mineurs, ce sont les dirigeants de Rashbi qui seront responsables, et si quelque chose de grave se produit (comme au printemps dernier), l’indemnisation du préjudice sera à la charge de l’État.
Jusqu’à l’achèvement des travaux de la commission d’État chargée d’enquêter sur la tragédie de Meron, le complexe funéraire de Rashbi reste entre ses anciennes mains. Kahana, le ministre des religions, a déclaré que l’État ne pouvait pas autoriser la fermeture du lieu saint (« c’est comme fermer le mur du Kottel ») et on doit trouver un moyen de le garder ouvert aux pèlerins – bien qu’aux dépens des contribuables.
Le projet Kahana-Porush n’a pas encore été approuvé par l’auditeur général du ministère des Finances, mais, selon Ynet, le ministère des Finances s’engage en principe à allouer des fonds pour l’assurance des pèlerins du mont Meron, à condition que les responsables des sociétés religieuses soumettent leurs états financiers.