Lettre ouverte à Madame le Rabbin Delphine Horvilleur
Chère Madame,
Vous habitez les beaux quartiers de Paris, loin d’Israël et donc de ceux qu’on pourrait qualifier « des vôtres » qui eux, depuis 1948, vivent exposés quotidiennement à la haine des Palestiniens. Et votre confort transpire dans les déclarations que vous venez de faire, confort qui semble vous placer au-dessus de la réalité pour juger celle-ci avec une condescendance troublante. Votre position particulière devrait au contraire vous inviter à de la retenue et à une appréhension objective de la situation en Israël et des décisions politiques qui y sont prises.
Avec un air qu’on imagine sentencieux, pour ne pas dire prétentieux, vous reprochez à Israël « d’affamer des enfants » et de « condamner des innocents ». Evoquer les enfants et non les civils de manière générale, est déjà une malhonnêteté de votre part car vous cherchez à apitoyer ceux qui vous liront pour accabler encore plus Israël. Et puis, qu’entendez-vous par innocents ? Toute cette populace de Gaza qui jouissait de haine quand les monstres du Hamas ont ramené les otages, leur a tapé dessus au passage ? « Maman ! J’ai tué 10 Juifs ! ». Cela vous dit quelque chose cet appel téléphonique d’un membre du Hamas.
Vivant en France, vous êtes victime de ce mal -déconcertant parce qu’étrange- qui ronge l’esprit des Français, qui ressemble étrangement à du masochisme parce qu’il consiste à s’apitoyer plus sur le sort de celui qui vous veut du mal que sur le vôtre propre … quand vous évoquez « la tragédie endurée par les Gazaouis ». Et la tragédie du 7 octobre vécue dans leur chair et par le sang, des martyrs israéliens, vous l’avez déjà oubliée celle-la ? Cet unilatéralisme spéculatif vous met au ban d’Israël Madame, et par votre seule volonté.
Vous invoquez Lévitique 19.1-18 : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». Bien sûr, cette invitation onirique pressante d’Hashem est magnifique d’esthétique mais elle ne reste qu’onirique car les hommes d’une manière générale, et plus particulièrement les musulmans et donc les Palestiniens qui considèrent les Juifs comme des cochons et des singes, se foutent comme de leur première chemise, de ce voeu. Et puis, il est étrange qu’un rabbin comme vous Madame, ignore cette autre invitation : « Si quelqu’un vient te tuer, lève-toi plus tôt que lui pour le tuer » Talmud de Babylone, traité Sanhédrin, chapitre 73, verset 1. Tout le peuple d’Israël Madame, depuis 77 ans vit dans cette dangerosité permanente. A vous écouter, on a vraiment l’impression qu’il doit se laisser faire ou plutôt se laisser assassiner dans une sorte de bienveillance apocalyptique comme au bon vieux temps des événements qui depuis bientôt deux millénaires, ont constitué ce que l’on a appelé le martyrologe juif.
Tout le monde Madame, du moins ceux qui, sans avoir obligatoirement un esprit sain, ont au moins celui-ci normal, aspire à un modus vivendi entre Israéliens et Palestiniens dans cette fumisterie qu’on appelle « la solution à deux Etats ». Mais cela est une chimère tout simplement parce que les Palestiniens sont musulmans et que l’islam est une obsession, celui de la haine des kouffar dont vous faîtes partie Madame, et que leur texte, le coran est un texte incréé qui n’admet aucune réforme de douceur et d’ouverture vers les autres puisqu’il est l’oeuvre de Dieu. L’échec de la Nahda, cet effort louable d’intellectuels arabes lucides sur la rudesse de leur religion, vite submergés par la contre-offensive du wahhabisme, en témoigne.
Depuis 1948, date de la création d’Israël, tous les gouvernements de ce pays ont adopté le principe qui consiste à rendre coup pour coup. Il ne faut y voir aucune haine, aucune volonté de détruire les arabes qui entourent Israël mais la volonté implacable de faire passer un message à l’ennemi dans le but simple de préserver le pays. Car sans un tel principe, pire en adoptant votre angélisme Madame, votre désir de tendre la main pour une vie commune en harmonie, il y a belle lurette qu’Israël ne serait plus, rayé du Jourdain à la mer, comme le disent avec un plaisir malsain, vos faux amis ! Une petite précision : entre la Judée-Samarie que vous devez sans doute appeler en tant que Française, la Cis-Jordanie, il n’y a que 12 kilomètres. Vous reconnaîtrez avec moi que cela donne entre autres, un réel fondement stratégique audit principe.
Le 7 octobre 2023 a été une déclaration manifeste de guerre, pas une déclaration de guerre à la mode de celle des Européens comme au temps des royautés, passée par l’envoi d’un texte écrit au gouvernement désormais ennemi non ! mais par la réalisation d’un pogrom pire par sa cruauté inouïe de ceux commis aux XIXème et XXème siècles en Russie et en Europe de l’Est. Une Shoah géographique réduite, un déversement, une folie de haine, dus seulement à un embrigadement « religieux » depuis le berceau. En déclarant cette guerre, les Palestiniens savaient parfaitement ce à quoi ils allaient s’attendre car ils n’ignoraient absolument pas le principe que je viens à l’instant d’évoquer. C’est donc le destin de tous les Palestiniens (qui le soutenaient) que le Hamas a mis dans la balance. Les Israéliens eux, vivaient dans leur coin -Israël est à peine plus grand que le département de la Gironde !- paisiblement. J’attire votre aimable attention sur le fait que les gens du festival de musique Nova appelaient d’ailleurs à une vie harmonieuse avec leurs voisins. Ils ont payé cher leur angélisme, celui qui est le vôtre Madame. Bref, les Palestiniens ont voulu la guerre ! Ils l’ont désormais et ils chialent sur leur sort. Et leur art consiste à apitoyer les occidentaux. Il faut dire qu’ils ne s’y prennent pas mal puisque comme vous, beaucoup tombent dans leur piège … qui n’est en fait qu’une forme nouvelle de taqyya, une taqyya adaptée aux événements. Comme on dit : « Ils l’ont bien cherché ! ». C’est avant qu’il fallait réfléchir !!!
La décision prise par Israël grâce à la lucidité du chef d’état-major de Tsahal Eyal Zamir, est la meilleure : plus un Palestinien ne doit rester dans la bande de Gaza. Les Etats arabes ont le devoir à ce titre d’appliquer à leur égard le troisième pilier de l’islam, la zakât. L’aumône ne sera pas cette fois une question d’argent à redistribuer aux pauvres, mais une aumône consistant à accueillir en leur sein leurs frères de la oumma.
Alors Madame le Rabbin, je vous invite avec respect à quitter votre petit nuage sur lequel flottent vos idées de bienveillance et d’amour entre tous les hommes et redescendre sur la terre ferme et plus particulièrement, la terre d’Israël, car voyez-vous, vous êtes rabbin et cela vous oblige à choisir votre camp ! Car dans cette histoire, OUI ! IL Y A DEUX CAMPS, c’est comme ça, même si vous souffrez de cette réalité, et il vous est refusé, de par votre fonction mais aussi de par vos origines, je veux dire vos ascendants (pardonnez-moi la trivialité du propos pourtant si explicite), d’avoir vos f….s entre deux chaises. Votre chaise à vous est impérativement celle d’Israël et non votre canapé parisien !
Je suis goy. Vive Israël !
Philippe ARNON