Charlie Azria qui a été hospitalisé dernièrement suite à une attaque cérébrale a écrit une lettre à son fils, car il ne veut plus garder le silence :
« Mon cher fils,
Dans cette lettre, je veux te parler de la douleur que je porte dans mon cœur depuis l’incident.
Je veux aussi te présenter mes excuses devant tout le peuple d’Israël.
Non, aucune excuse pour ce que tu as fait.
Mais des excuses pour un pays dont les citoyens ne sont pas clairs et pas droits.
Mon cœur a mal chaque jour car tu es assis derrière les barreaux et pourquoi ?
Tu as porté l’uniforme vert et tu as pris la loi dans tes propres mains. Qui aurait pensé que cette même loi t’aurait pris dans ses mains ??
Toi qui as transporté des armes lourdes sur ton corps.
Toi qui a donné ton âme pour le pays.
La vérité… est que tu as donné ton âme pour un pays qui maintenant va détruire complètement ta vie… car tu n’es pas devenu un héros… mais un criminel.
Tu as protégé la vie des civils avec ton propre corps.
Aujourd’hui ton corps est endormi sur le lit d’une prison.
Je suis désolé de t’avoir dit quand tu était petit :
« Mange mon garçon comme cela tu grandiras et tu deviendras un soldat »
Quel genre de rêve est d’être un soldat dans notre pays ???
Emprisonné si vous défendez votre pays.
…..
Comment il était difficile pour nous tous et surtout pour ta mère quand tu restais 21 jours à la base sans rentrer le Shabath…
Maman pleurait, elle disait : «Je suis inquiète pour Elor, est-ce qu’il mange maintenant»…
21 jours à la base et nous étions tristes…
…..
Tous ces terroristes qui ont été emprisonnés vivent dans des conditions sociales excellentes… ils sont devenus des héros !
Et toi tu repars avec une énorme tache dans ta vie…
Pourquoi doit-on te comparer à un terroriste ?
Elor… mon fils… Je ne sais pas si je peux te protéger aujourd’hui…
Quand je t’ai vu enchaîné… j’ai fondu en larmes :
«Papa aide-moi». Tu as toujours pensé que je le pouvais…
Mais quand tu as pleuré vers moi en me demandant de t’aider…
Je pleurais aussi.
parce que je suis ton père
et je ne peux rien faire.
Mes mains étaient aussi menottées.
Et maintenant, devant tout Israël…
je t’en prie… pardonne-moi…
Pardonne ton père qui t’a élevé et t’a gardé toute ta vie.
et maintenant on lui prend la chose la plus précieuse pour lui… l’État ne se soucie pas de… ses citoyens et ses soldats qui sacrifient leur vie pour cette terre.
Elor, mon cher fils, je te préfère derrière les barreaux que dans un cercueil enveloppé dans un drapeau israélien….
Papa ».
Toute l’équipe de Alyaexpress-News tient à soutenir la famille Azria et Elor.