Le prĂ©sident français Emmanuel Macron a dĂ©clarĂ© que des troupes europĂ©ennes pourraient ĂŞtre dĂ©ployĂ©es en Ukraine pour protĂ©ger le pays de nouvelles attaques de la Russie. Selon lui, ces forces ne seront pas en première ligne et n’entreront pas dans la bataille dès le premier jour d’une Ă©ventuelle agression.Â
Macron a souligné que leur rôle serait plutôt de contenir et d’assurer la sécurité dans les villes ou les ports clés d’Ukraine. Selon lui, Moscou ne frappera pas les troupes de l’OTAN.
« Si l’Ukraine est Ă nouveau soumise Ă une agression, le contingent dĂ©ployĂ© sur place rĂ©pondra Ă la situation de conflit », a soulignĂ© le dirigeant français. Il n’a cependant pas prĂ©cisĂ© quelle pourrait ĂŞtre exactement cette rĂ©action. Â
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Un oiseau rare volera jusqu’au milieu du Dniepr Â
Selon l’Associated Press , diverses options de déploiement du contingent sont en cours de discussion, notamment dans le centre de l’Ukraine, le long du fleuve Dniepr, ou encore dans les régions occidentales du pays, loin de la ligne de front. Pour l’instant, ces plans restent théoriques et aucun d’entre eux n’a été officiellement approuvé.
Des dĂ©lĂ©gations militaires françaises et britanniques prĂ©voient de se rendre en Ukraine pour Ă©valuer les besoins de son armĂ©e. Il est Ă©galement prĂ©vu que les ministres des Affaires Ă©trangères des pays de la coalition prĂ©sentent d’ici trois semaines des propositions pour surveiller un Ă©ventuel cessez-le-feu. Â
« Coalition des volontaires » et ses objectifs
La France et le Royaume-Uni dirigent la « coalition des volontaires » – un groupe de pays prêts à fournir à l’Ukraine des garanties de sécurité. L’objectif principal de cette alliance est d’empêcher la reprise des hostilités et de créer les conditions d’une paix durable.
Lors du sommet qui s’est tenu aujourd’hui Ă Paris, les reprĂ©sentants d’une trentaine de pays ont discutĂ© de la possibilitĂ© d’envoyer des contingents militaires en Ukraine. Le prĂ©sident ukrainien Volodymyr Zelensky, qui a participĂ© Ă la rĂ©union, a eu des entretiens sĂ©parĂ©s avec Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer. Â
Macron a souligné que la Russie ne devrait pas avoir de droit de veto sur le déploiement de forces européennes en Ukraine. Dans le même temps, les pays participants soulignent que la mise en œuvre de ces plans dépend du soutien des États-Unis, qui occupent actuellement la position de médiateur, fournissent des armes à l’Ukraine, mais ne participent pas à la coalition. Dans le même temps, il n’y a pas de consensus parmi les participants concernant l’envoi de troupes européennes.
Sanctions contre la Russie : affaiblissement ou durcissement ?
L’un des sujets clĂ©s du sommet de Paris Ă©tait la discussion sur les sanctions contre la Russie. La France, la Grande-Bretagne et d’autres membres de la coalition ont dĂ©clarĂ© que leur levĂ©e, voire leur affaiblissement, Ă©tait inopportune. Le prĂ©sident ukrainien Volodymyr Zelensky a qualifiĂ© la possible levĂ©e des sanctions de « dĂ©sastre pour la diplomatie ». Â
Le chef de l’Etat français a Ă son tour dĂ©claré que les alliĂ©s avaient discutĂ© non seulement du maintien des sanctions, mais aussi de leur Ă©ventuel durcissement. La discussion a notamment portĂ© sur les mesures contre les navires de la « flotte fantĂ´me » russe. Â
Cette position contraste fortement avec les exigences de la Russie, qui, lors des négociations de Riyad, a avancé l’assouplissement des sanctions et des restrictions sur les exportations alimentaires parmi les conditions d’un cessez-le-feu. Bruxelles a déclaré qu’elle n’était pas prête à prendre de telles mesures.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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