L’Europe suffoque : des températures au-delà des 45 degrés, des milliers en danger et un futur caniculaire inévitable

L’Europe n’a jamais été aussi proche de devenir une véritable fournaise. Le continent est actuellement balayé par une vague de chaleur d’une intensité historique, faisant grimper les températures à plus de 45°C en Grèce, en Turquie et en Espagne. Ce scénario apocalyptique, désormais récurrent sous l’effet du réchauffement climatique accéléré, déclenche des alertes rouges inédites, des évacuations massives et la fermeture de sites emblématiques, comme la Tour Eiffel ou certains monuments antiques grecs.

En Grèce, les régions intérieures vivent l’enfer : Larissa, au centre du pays, s’apprête à atteindre les 45°C, quand Thessalonique et Kalamata frôlent les 39°C. Si les côtes et les îles s’en sortent avec un « modeste » 36°C, l’ensemble du territoire reste écrasé par la chaleur, qui devrait perdurer au moins jusqu’au 23 juillet. De l’autre côté de la mer Égée, la Turquie affronte un climat tout aussi infernal : Antalya grimpe à 43°C, Izmir surveille de près les départs de feu, notamment après les évacuations de plus de 50 000 personnes le mois dernier, et même Istanbul suffoque sous 33°C.

L’Espagne, surnommée désormais « la poêle à frire de l’Europe », paie le prix le plus élevé : plus de 1 180 morts liés directement à la chaleur ont été enregistrés entre mai et juillet 2025, dix fois plus que l’année dernière à la même période. Des villes comme Séville, Jaen ou Badajoz flirtent avec les 42°C, et même les provinces plus tempérées du nord comme la Galice ou les Asturies n’échappent plus aux vagues de chaleur meurtrières. Le ministère espagnol de l’Environnement alerte : « Ce ne sont plus simplement des journées chaudes, ce sont des événements létaux. »

En France, pas moins de 16 régions ont été placées en vigilance rouge, poussant les autorités à fermer des lieux publics et touristiques. L’Italie n’est pas épargnée : 17 des 27 grandes villes du pays sont en alerte canicule, tandis que Rome, Milan et Florence subissent des températures dépassant les 40°C. La capitale britannique, Londres, a franchi la barre des 34,7°C, établissant un record national pour l’année.

Cette vague de chaleur extrême s’accompagne d’une multiplication des incendies, d’un stress hydrique croissant et de pannes d’infrastructures. Les touristes eux-mêmes hésitent à voyager : la fondation britannique The Safer Tourism Foundation invite à reconsidérer certains déplacements estivaux vers les pays les plus touchés.

Les scientifiques n’ont jamais été aussi unanimes : cette canicule n’est pas une anomalie mais un avant-goût de notre avenir climatique. Le collectif World Weather Attribution a démontré que les vagues de chaleur récentes en Europe sont en moyenne 4 degrés plus chaudes qu’elles ne l’auraient été sans l’impact du changement climatique provoqué par l’homme. D’ici 2100, l’été européen moyen pourrait s’accompagner de températures annuelles flirtant avec les 40°C, en France comme ailleurs, transformant les épisodes actuels en une norme estivale écrasante.

Pour Israël, qui entretient des liens étroits avec les nations européennes tant sur le plan économique que sécuritaire, cette crise climatique doit aussi être vue comme un enjeu stratégique. La coopération dans les domaines de la technologie verte, du dessalement ou des énergies renouvelables s’impose comme un pont diplomatique et scientifique à renforcer, notamment avec des pays comme la Grèce et l’Espagne, partenaires stratégiques en Méditerranée.

Ce dérèglement climatique exacerbe également les tensions migratoires, la pénurie d’eau, et pourrait dans un avenir proche impacter les flux touristiques, les investissements et la stabilité socio-économique du continent. Israël, qui maîtrise mieux que quiconque la gestion de la sécheresse et des températures extrêmes, pourrait ainsi devenir un modèle d’adaptation et un partenaire incontournable pour une Europe en surchauffe.

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