L’Europe veut un État palestinien, pendant que les roquettes tombent : à quoi joue la France (et bientôt l’Allemagne) ?

Après la France et la Grande-Bretagne, voilà que l’Allemagne, la Belgique, la Grèce et Malte seraient prêtes à rejoindre la liste des États européens qui reconnaîtront unilatéralement un État palestinien lors de l’Assemblée générale de l’ONU prévue en décembre 2025. C’est désormais la « voisine idéologique » d’Israël, Berlin, qui s’apprêterait à franchir le pas, selon les derniers rapports diplomatiques relayés par The Washington Post.

À ce jour, 147 des 193 États membres de l’ONU (soit 75%) reconnaissent déjà la Palestine comme entité étatique. Une majorité technique, mais un désastre stratégique. Car cette reconnaissance ne s’appuie sur aucun processus de paix, aucune reddition du Hamas, aucune libération des otages, aucune exigence de désarmement ni de reconnaissance d’Israël comme État juif.

Pendant que le Hamas enterre vivants 50 otages dans ses tunnels à Gaza, l’Europe débat de la manière la plus diplomatique de lui remettre les clés d’un État.

L’État palestinien rêvé par Macron : entre mythe et farce

Le président français Emmanuel Macron a promis que la France déposerait une déclaration officielle de reconnaissance à l’ONU en décembre 2025, sans même attendre la fin du conflit à Gaza ni la libération des otages. Cette initiative s’inscrit dans une campagne européenne active, pilotée depuis Paris, pour créer une dynamique internationale visant à faire pression sur Israël, au nom d’un processus de paix fantôme.

Les signaux en provenance de Malte, de la Belgique, de la Grèce sont clairs : ces pays pourraient bientôt ajouter leur voix au chœur de ceux qui préfèrent condamner Israël plutôt que d’exiger quoi que ce soit des organisations terroristes.

Trump contre le monde mou

La seule inconnue majeure, comme le note The Washington Post, reste la position des États-Unis sous le président Trump. Et pour cause : Trump n’a jamais dissimulé son rejet absolu du Hamas et son soutien sans faille à la souveraineté d’Israël sur Jérusalem et au rejet du droit au retour.

Il a été très clair :

« Tant que le Hamas dirige Gaza, aucun État palestinien ne sera viable, ni même envisageable. »

Face à cette fermeté américaine, l’aveuglement européen paraît tragique. Plutôt que de faire pression sur l’organisation qui a massacré, violé, enlevé et désinforme à grande échelle, les capitales européennes s’acharnent à punir Israël pour sa simple volonté de se défendre.

Une guerre d’usure… politique

Le chroniqueur Ran Edelist, dans un éditorial devenu viral, affirme que chaque jour de guerre en Cisjordanie et à Gaza pousse un peu plus l’opinion publique mondiale à reconnaître la Palestine.
Mais il évite soigneusement de rappeler qui a déclenché cette guerre, qui retient des civils israéliens dans des tunnels, et qui utilise la famine à Gaza comme arme médiatique, comme démontré dans cet article.

Deux États ? Encore faudrait-il deux peuples qui veulent vivre côte à côte

Israël, rappelons-le, n’est pas né à l’ONU, mais dans le feu, le sang, la résilience et le droit historique. Et tandis qu’on parle de « Palestine souveraine », les militants du Hamas paradent encore dans les ruines de Gaza, kalachnikovs à la main, criant à l’extermination d’Israël. Est-ce là la base d’un futur État partenaire de paix ?

Les dernières enquêtes d’opinion publiées en Israël montrent une majorité fluctuante mais constante de citoyens opposés à la création d’un État palestinien, tant que la menace du Hamas perdure. Et pour cause : chaque missile tiré depuis Gaza, chaque tunnel découvert par Tsahal, chaque vidéo de décapitation publiée par les djihadistes creuse la méfiance, et avec elle, la réalité du terrain.

À quoi mène vraiment cette reconnaissance ?

Le Hamas espère cette reconnaissance comme un levier politique, un moyen de dire aux Palestiniens :

« Vous voyez ? Pas besoin de compromis. L’Europe nous légitime. »

Et ce message-là est dangereux, toxique, explosif.

Si l’Europe veut vraiment œuvrer à la paix, elle devrait exiger :

  • La libération immédiate des otages ;
  • Le désarmement total du Hamas ;
  • La fin de l’incitation à la haine dans les écoles palestiniennes ;
  • Et une reconnaissance claire d’Israël comme État du peuple juif.

Sans cela, cette reconnaissance n’est pas un pas vers la paix, mais un encouragement clair au terrorisme diplomatique.


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