Quelques jours après l’interview donnée par Doron Katz, survivante de captivité du Hamas, à l’émission Ulpan Shishi (chaîne 12), où elle a parlé des difficultés qu’elle traverse depuis sa libération – séparation d’avec son mari Yoni Asher, difficultés économiques et recours à une campagne de dons – son ex-mari a publié un post exposant sa version des faits, se défendant d’avoir « abandonné ses filles ».
Yoni Asher affirme que Doron reçoit chaque mois des allocations et des revenus équivalents à plusieurs dizaines de milliers de shekels, en plus d’un capital personnel et de biens de valeur — « sans compter la campagne de financement participatif ».
Dans l’interview, Doron avait partagé son combat émotionnel, familial et financier, et évoqué l’élan de solidarité. En trois jours seulement, la campagne a atteint les 3 millions de shekels :
« C’est bouleversant. Depuis ma libération, je n’ai pas ressenti autant d’amour », a-t-elle déclaré.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Dans sa publication, Asher critique aussi la couverture médiatique :
« L’introduction des caméras dans la salle d’accouchement de ma fille est inacceptable. Trouver l’équipe de la chaîne 12 et Lea Shnirer filmant un “story” entre les jambes de la mère… ce n’est pas mon truc. »
Sur la prétendue détresse financière :
Yoni écrit :
« Il est évident que cette présentation de détresse a conduit certains à conclure que le père a abandonné sa famille. Jugez donc par vous-mêmes : chaque mois, Doron et nos deux filles, Raz et Aviv, reçoivent les allocations suivantes :
Victimes d’attentat : 9 410 ₪ chacune
Anciennes otages : 3 300 ₪ chacune
Total mensuel pour les trois : 38 100 ₪ »
Il ajoute que Doron perçoit aussi 11 000 ₪ pour deux allocations de handicap d’enfant, et bénéficie d’aides au logement et de réductions de charges.
« Au total, 54 200 ₪ sont versés chaque mois sur le compte de Doron. »
Il précise encore :
« Je ne suis reconnu par aucun organisme et ne touche aucune allocation. Tous les montants cités sont perçus uniquement par Doron. Je n’ai aucun droit ni accès à ces fonds, même pour subvenir aux besoins de mes filles, que je finance donc seul. »
Sur l’utilisation des enfants dans la campagne :
Il conclut par un reproche personnel :
« L’utilisation des images de nos filles dans la campagne “Tendre la main”, affichées à côté des sommes collectées, en les présentant comme “en détresse”, m’a profondément choqué.
Ce n’est pas acceptable. J’espère que Doron vivra dans l’abondance toute sa vie.
Mais il aurait été bien plus honnête de présenter ses besoins sincèrement, sans accuser personne, afin que chaque donateur puisse faire un choix éclairé. »
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