L’Iran ne manque pas d’eau — il manque de lucidité. Dans une déclaration aussi grotesque que révélatrice, Mohsen Arbabian, présenté comme l’un des principaux experts hydrauliques de la République islamique, a récemment affirmé que les États-Unis et Israël détourneraient intentionnellement les nuages pour provoquer une sécheresse en Iran.
Oui, vous avez bien lu.
Selon cette théorie abracadabrantesque relayée par MEMRI, les « sionistes » seraient désormais capables de téléguider les précipitations et de faire pleuvoir à la carte… sauf sur Téhéran. Une fable climatique qui aurait pu faire sourire si elle ne traduisait pas le degré avancé de déni dans lequel s’enferme le régime iranien face à l’effondrement de sa propre gestion environnementale.
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La pluie ne tombe plus sur l’Iran ? C’est la faute des Juifs, évidemment
Rien de nouveau dans la rhétorique iranienne. Quand ce n’est pas les « agents du Mossad déguisés en lézards », ce sont les nuages que l’État hébreu piraterait grâce à une technologie invisible. Cette obsession quasi-pathologique contre Israël remplace les investissements, les politiques publiques et la science.
Plutôt que de construire des infrastructures d’irrigation modernes, ou d’endiguer la corruption qui gangrène jusqu’aux circuits de distribution d’eau potable, les autorités iraniennes préfèrent invoquer des complots météorologiques intergalactiques.
Le résultat ? Des millions d’Iraniens assoiffés, des fermes asséchées et un peuple trahi.
Pendant que l’Iran cherche des nuages, Israël fait pousser des tomates dans le désert
Pendant que les mollahs pointent le ciel en hurlant à la conspiration sioniste, Israël, lui, transforme chaque goutte d’eau en miracle technologique.
Grâce à son savoir-faire en dessalement, recyclage des eaux usées (près de 90 % réutilisées !) et goutte-à-goutte agricole, l’État hébreu est devenu une superpuissance de l’innovation hydrique. Et ce, tout en étant situé sur l’un des territoires les plus arides de la planète.
Ironie suprême : de nombreux pays du monde, y compris des pays arabes ayant signé les accords d’Abraham, s’arrachent désormais l’expertise israélienne pour gérer leurs propres défis en eau.
Et l’Iran ? Il continue de s’enfoncer dans la sécheresse… intellectuelle.
L’obsession d’Israël comme diversion politique
Accuser Israël de tout, même du ciel bleu, est une stratégie bien rodée des dictatures en crise : détourner l’attention du peuple de la misère quotidienne en désignant un ennemi extérieur. Cela évite d’avoir à rendre des comptes. Cela évite de parler des prisonniers politiques, de la corruption endémique, de l’inflation ou des exécutions.
Mais cela ne fait pas tomber la pluie.
Le vrai détournement : celui des priorités
Arbabian, au lieu d’accuser Israël de manipuler les éléments, pourquoi ne pas accuser votre régime de manipuler votre peuple depuis 1979 ? Pourquoi ne pas reconnaître que c’est la haine, et non le climat, qui a desséché vos rivières ?
En somme, la pluie tombe toujours quelque part : là où l’on construit, pas là où l’on détruit.
Par Infos-Israel.News
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