Un des « mêmes » standard de la couverture médiatique du Moyen-Orient est la conviction que les extrémistes des deux côtés du conflit entre Israël et les Palestiniens sont les deux mêmes images d’un même miroir.
Dans cette formulation, souvent articulé par la gauche juive, et le gouvernement de centre-droit d’Israël qui en fait l’équivalent moral des terroristes palestiniens. Ceci est un faux argument, mais il a été renforce suite à la réticence de l’administration Obama de reconnaître que le principal obstacle à une solution de deux Etats sont les implantations israéliennes, et pas le refus de l’Autorité palestinienne à reconnaître la légitimité d’un État juif.
Malgré les mensonges sur l’intransigeance israélienne, Netanyahu et ses prédécesseurs ont offert un Etat Palestiniens qui a été rejeté maintes fois. Cependant, même si nous laissons de côté les arguments à propos de la responsabilité de l’échec des négociations, la différence la plus évidente entre les deux parties est dans leur attitude envers le terrorisme.
Les événements récents ont rendu cette « fausse symétrie » plus facile à comprendre. Depuis trois mois, l’Autorité palestinienne a fait tout son possible pour inciter et encourager la poursuite de la soi-disant «Intifada de l’agression. »
Le chef de l’AP, Mahmoud Abbas, a aidé à fomenter des mensonges de façon répété en accusant Israel de nuire à la mosquée sur le Mont du Temple. Ce qui a conduit à des pogroms contre les Juifs dans les années 1920 et 30 pour parler de la prévention contre les « pieds puants des juifs » polluant les lieux saints sacrés pour les trois religions monothéistes.
Abbas et d’autres fonctionnaires de l’AP ont félicité ceux qui ont agi sur leurs suggestions et ont essayé de tuer les Juifs , devenant des « martyrs » et ont condamné les interventions de la police lors des attaques contre des civils israéliens en accusant Israel d’ «exécutions extrajudiciaires» – une fausse calomnie qui a été prise par certains gouvernements étrangers imprudents ou malveillant ( Suède).
Mais il est également vrai qu’il y a des cas de violence contre les Arabes par les Juifs. Le cas le plus scandaleux est l’assassinat d’une famille arabe l’été dernier dans un incendie dans le village de Judée Samarie de Douma ( bien que des doutes persistes sur la culpabilité de ces juifs). Cet incident a eu une énorme couverture mondiale, surtout en comparaison avec l’attention souvent négligeable dans les attaques quotidiennes contre les juifs.
Mahmoud Abbas décore Fatma Bernawi, une terroriste arabe palestinienneA partir du moment de l’attaque de la Douma , cette atrocité a été condamné sans équivoque par le premier ministre Netanyahu et tous les éléments de la société israélienne, de droite à gauche sur l’échiquier politique.
En outre, même les politiciens de la droite politique en Israël, comme le ministre de l’Education Naftali Bennett, ont dit avoir été choqué par cet extrémiste et ont non seulement condamné l’attaque Douma, mais aussi la droite extrémiste .
L’existence de ces extrémistes est déplorable, non seulement parce qu’il est honteux qu’ il y a une petite minorité de terroristes juifs, mais aussi parce que ces attaques constituent une menace pour l’Etat juif. Contrairement aux dissidents ordinaires de gauche ou de droite, quiconque est prêt à recourir à la violence ou à aller à l’extérieur de la loi pour atteindre leurs objectifs est en guerre avec la démocratie et la primauté du droit.
Mais aussi troublant que cela peut être, cela nous rappellent la différence nette entre la société israélienne et les Palestiniens. Ces Palestiniens qui soutiennent la terreur contre les Juifs ne sont pas une minorité. Non seulement ils ont le soutien de la direction palestinienne, mais reflètent aussi le courant dominant de l’opinion publique parmi son peuple.
Même les dirigeants les plus de la droite israélienne condamnent les terroristes juifs. Quoi qu’il en soit, jusqu’à un espoir de changement radical dans la culture palestinienne , il serait déjà important que les dirigeants traitent et considèrent leurs terroristes de la même manière qu’Israël, et seulement à partir ce type de comportement, il sera enfin possible de parler de négociations de paix .