Le ministre de la Défense Avigdor Liberman a déclaré qu’il s’opposait aux arrangements avec le Hamas. » Ce que nous avons vu ces derniers jours, c’est que le Hamas a un contrôle absolu sur tout ce qui se passe ici comme les manifestations spontanées, car les habitants sont sous son contrôle absolu. »
Il a déclaré que lorsque le Hamas s’y intéressait (aux négociations), la violence a chuté à un niveau négligeable. « Quant il y a eu du terrorisme, il n’y a pas eu d’économie, quand il n’y a pas de terrorisme, il y a une nouvelle économie, tout est lié, et c’est le message important que nous essayons de transmettre aux Gazaouis, qui ont envie de prendre soin de leur familles et de la nourrir », a-t-il déclaré.
Liberman a ajouté que si le calme actuel à Gaza continue, le passage de Kerem Shalom restera ouvert, mais en cas de violation, le passage sera fermé : « Kerem Shalom fait passer des centaines, peut-être un millier de camions par jour au cours des derniers jours. Et donc le Hamas doit savoir que si le cessez le feu est rompu, nous devront fermer le passage de Kerem Shalom », a-t-il noté.
Mais malgré les efforts de la part d’Israël, le ministre de la Défense a donné son avis sur la situation dans sa globalité. Pour lui, le Hamas n’a jamais changé d’objectif : la destruction de l’Etat d’Israël, et il n’y a donc rien à discuter avec cette organisation :
» Nous parlons à travers les Égyptiens et par d’autres et ils doivent comprendre ceci : il n’y aura pas de progrès et aucun nouvel arrangement sans la question des prisonniers de guerre et l’échange des corps des soldats et otages en Israël. Tout d’abord, nous devons amener le Hamas à reconnaître qu’il ne va nulle part, la première chose sont les prisonniers de guerre et les civils. Mais le Hamas reste une organisation terroriste, dont le principal objectif est notre destruction, c’est un comportement manifestement déraisonnable, tant dans les budgets investis dans les tunnels et la production de roquettes. Laissant derrière, le traitement de l’eau, l’éducation et la santé, préférant laisser ce fardeau à la communauté internationale et aux autres pays. Nous avons agi correctement conformément à l’intérêt de la sécurité d’Israël et la sécurité de la paix en bordure de Gaza. Le reste attendra, » a terminé Liberman.