Le ministre de la Défense, Avigdor Lieberman, a été interrogé ce matin sur Radio Kol Hai concernant Bennett et les questions politiques connexes dans le contexte de la première rencontre entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président américain Donald Trump.

Concernant les déclarations sur les implantations, il a déclaré : « Les relations entre les deux pays sont connues depuis des années et cette première réunion est essentielle afin d’établir de bonnes relations personnelles et produire un dialogue fiable et discret.

Cet objectif a été atteint. Comme pour tout le reste, nous ne savons pas ce qu’il en sera. Ce qui a été mentionné, si oui ou non nous gelons les constructions, en fait nous construisons. Avec le changement de présidence à la Maison Blanche, nous avons approuvé plus de 5 500 unités de logement en Judée Samarie. Il est préférable de parler des questions moins sensibles et agir plus. »

Liberman a ajouté : « Il faudra attendre que le Premier ministre soit de retour et qu’il détaille ce qui a été convenu lors des négociations. Je suppose que nous ne voulons pas nous quereller avec le gouvernement Trump. »

Il y a eu aussi diverses déclarations de ministres comme le ministre Bennett qui a dit que « si Netanyahu accepte lors de sa rencontre avec Trump l’option de deux Etats, le sol allait trembler ».

Liberman a tenu à rester insensible à cette menace en disant « un chien qui aboie ne mord pas », balayant d’une seule main les déclarations du ministre de l’Education.

Ajoutant : « Je ne vais pas parler la langue de l’ultimatum et des déclarations. Nous devons décider si nous voulons des déclarations ou des résultats. Depuis au moins ces sept ou neuf derniers mois, je ne sais pas, je suis dans le bureau de la sécurité, il y a beaucoup de résultats et les déclarations, je laisse à d’autres. »

Il a ajouté : « La nature de la rencontre entre Trump et Netanyahu ne se limite pas à des déclarations et des sourires entre Trump et Bibi mais consiste également en une alchimie et une confiance. Trump a dit à juste titre que toute solution entre Israël et l’Autorité Palestinienne doit se faire entre eux, directement, et que cela est quelque chose de très important. Cela représente un virage à 180 degrés par rapport à ce que nous avons vu auparavant. »

Lorsque les journalistes lui ont demandé s’il aspirait à être le futur Premier ministre, il a répondu : « Mon ambition est d’être un excellent ministre de la Défense. »