Avigdor Lieberman propose d’adopter une vision plus large et de déclencher une guerre contre le « marionnettiste » de toutes les intrigues anti-israéliennes : l’Iran.

Dans une interview accordée à la radio Galei de Tsahal, le leader du NDI a déclaré que le gouvernement et l’armée n’avaient pas tiré de conclusions après le 7 octobre et avaient entraîné le pays dans une guerre d’usure dont ils ne savaient pas comment sortir. Même s’il est clair pour lui qu’« il est impossible de gagner la guerre contre le Hamas et le Hezbollah sans frapper l’Iran ».

Lieberman a laissé entendre qu’Israël pourrait utiliser des armes nucléaires contre la République islamique : « Nous avons l’obligation d’écraser leur programme atomique. Lorsque les États-Unis sont entrés en guerre contre le Japon, personne n’a demandé : « Eh bien, qui a gagné ? 

« Netanyahu ne sait pas quoi faire. L’arrière du Hamas et du Hezbollah est l’Iran. Nous avons dû élaborer un plan pour résoudre ce problème. C’est comme si nous étions dans la jungle ici : nous devons agir comme si nous étions hors de la chaîne. Non, je ne recherche pas la confrontation, mais notre gouvernement n’a pas retenu les leçons. »

« Notre plus grande erreur est de nous être engagés dans une guerre débilitante avec des « mandataires », sans nous attaquer à la racine des problèmes. Il fallait exiger de l’armée qu’elle prépare un plan d’action [contre l’Iran]. Nous devons restaurer la dissuasion et un sentiment de sécurité afin que personne ne se demande : « Qui a gagné ? « Nous devons utiliser tous les moyens à notre disposition car nous avons épuisé notre pouvoir de dissuasion jusqu’à zéro », déclare l’homme politique.

 

 

La rhétorique militante du leader du NDI, facile à critiquer, « voyant la bataille de l’extérieur », lui a déjà apporté des dividendes politiques : selon les sondages, la représentation de ce parti doublerait en cas d’élections législatives anticipées. Toute l’histoire du NDI est liée à la rhétorique de « ceux qui ont brisé la chaîne ». La première poussée de leur popularité a été associée aux appels de Lieberman à donner Umm al-Fahem à l’Autorité palestinienne ainsi qu’à ses habitants, malgré le caractère surréaliste de ce plan.

Dans le passé Liberman s’est vanté de mettre fin au Hamas en 48 heures…on attend toujours.