Le principal candidat pour succéder à Nasrallah est Hashim Safi Al-Din, président du Conseil exécutif du Hezbollah, proche de l’Iran. Il semble que le Hezbollah se réorganise en coordination avec l’Iran et se prépare à poursuivre le combat contre Israël, en partie pour assurer sa survie, tout en liant la poursuite des hostilités depuis le Liban à la cessation des combats dans la bande de Gaza.
Un rapport en Syrie indique que la frappe israélienne à Damas visait une personnalité.
Selon le centre, toute décision du Hezbollah concernant une réponse coordonnée, de manière autonome ou en coordination avec les autres membres de « l’axe de la résistance », dépend de la position de l’Iran. Jusqu’à présent, les hauts responsables iraniens ont évité d’annoncer leur intention de riposter directement contre Israël suite à l’élimination de Nasrallah et du commandant de la Force Qods au Liban, car l’Iran doit digérer cette nouvelle réalité et s’y préparer, tout en maintenant sa politique visant à éviter une guerre régionale.
Il convient également de noter les efforts du président iranien pour renouer le dialogue avec les pays occidentaux sur la question nucléaire, afin d’obtenir un allègement des sanctions internationales. Cependant, le retard dans la réponse iranienne à l’assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismaël Haniyeh, ainsi que l’absence ou le retard d’une réaction à l’élimination de Nasrallah, considéré comme le deuxième leader le plus important de « l’axe de la résistance » après le guide suprême iranien, pourrait affaiblir l’influence de l’Iran parmi les membres de cet axe.