Après que la justice iranienne a annoncé hier une modification de la loi et un durcissement des sanctions contre les « espions », compte tenu des récents développements liés à la guerre, des statistiques sur la « traque aux traîtres » ont émergé. Selon l’agence de presse iranienne Nour, publiée mercredi, le nombre total de personnes arrêtées pour espionnage au profit d’Israël s’élève à 700.

La plupart des arrestations auraient eu lieu dans les provinces de Kermanshah, Ispahan, Khuzestan, Fars et Lorestan, tandis que le nombre exact d’arrestations dans la province de Téhéran n’a pas encore été annoncé.

Les accusations portées contre les personnes arrêtées comprenaient l’utilisation de drones espions et de drones kamikazes, la fabrication de bombes artisanales, la photographie de sites militaires secrets et l’envoi d’informations à l’armée israélienne.

Rien que dans la capitale Téhéran, plus de 10 000 petits drones ont été découverts et confisqués ces derniers jours.

De plus, ces données n’incluent pas les cas de ressortissants étrangers détenus. En réalité, au cours des 12 derniers jours, plusieurs touristes européens ont été arrêtés en Iran, dont un ressortissant allemand, accusés d’espionnage.

Les médias iraniens ont également rapporté aujourd’hui l’exécution d’Idris Ali, Azad Shojaei et Rasoul Ahmad Mohammad, des passeurs accusés d’avoir aidé au transport du matériel et des armes utilisés dans l’assassinat de l’une des figures les plus importantes du programme nucléaire iranien, le scientifique nucléaire Mohsen Fakhrizadeh, il y a cinq ans.

Les autorités iraniennes affirment que les trois hommes tentaient de faire entrer clandestinement des armes et du matériel dans le pays sous couvert d’une cargaison de boissons alcoolisées.

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