Alors que les tensions militaires s’intensifient au Moyen-Orient et que Tsahal multiplie les frappes chirurgicales en Iran, le régime de Téhéran vient d’envoyer un signal des plus inquiétants à la communauté internationale : il refuse de poursuivre les négociations sur le nucléaire et menace de se retirer purement et simplement du Traité de non-prolifération (TNP). Une posture agressive qui confirme les pires craintes d’Israël – et qui pourrait bien précipiter une nouvelle phase de confrontation.

Un retrait programmé du dialogue

Dans un discours diffusé ce matin à la télévision d’État, le chef de la diplomatie iranienne a déclaré que les discussions avec les puissances occidentales sont « stériles et inutiles », et qu’il n’y a désormais « aucun intérêt à maintenir l’Iran lié à un traité qui ne garantit pas sa sécurité ».

Les signaux de rupture s’étaient accumulés ces dernières semaines, mais cette fois, la ligne rouge semble franchie.
Le régime envisage de quitter le TNP, un traité international signé en 1968, qui impose à ses signataires non dotés de l’arme nucléaire de ne pas en développer, en échange d’un droit à l’énergie atomique civile.

Si l’Iran va jusqu’au bout, il ne sera plus tenu, même formellement, de limiter son programme nucléaire militaire.

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Une provocation à peine voilée

Pour Israël, cette annonce n’est pas seulement un acte diplomatique : c’est un aveu d’intention.
Depuis des années, le régime iranien affirme que son programme nucléaire est « pacifique ». Mais les faits contredisent ce récit :

  • Accumulation d’uranium enrichi à plus de 60 %
  • Refus d’accès aux inspecteurs de l’AIEA
  • Construction de centrifugeuses avancées dans des sites enterrés
  • Multiplication de déclarations appelant à « effacer Israël de la carte »

En réalité, la rupture annoncée n’est que la formalisation d’une réalité déjà en cours : l’Iran cherche la bombe. Et il s’en rapproche.

La ligne rouge d’Israël franchie ?

Pour Jérusalem, le retrait de l’Iran du TNP pourrait être l’événement déclencheur d’une action militaire préventive majeure.
Tsahal a longtemps affirmé que le seuil nucléaire iranien est la limite à ne pas franchir. Si Téhéran confirme sa sortie du traité, Israël pourrait considérer qu’il n’a plus d’autre choix que d’agir.

Les services de renseignement israéliens, qui ont déjà révélé l’existence de plusieurs sites secrets, pourraient intensifier leurs opérations de sabotage, voire autoriser des frappes ciblées contre les installations nucléaires profondes (comme à Fordow ou Natanz).

Une menace pour le Moyen-Orient… et au-delà

Un Iran doté de l’arme nucléaire ne menace pas seulement Israël.

  • Il ferait basculer la région dans une course à l’armement, poussant l’Arabie saoudite, l’Égypte ou la Turquie à se doter à leur tour de l’arme atomique.
  • Il renforcerait le pouvoir des milices terroristes pro-iraniennes (Hezbollah, Houthis, milices chiites irakiennes), qui agiraient avec un sentiment d’impunité.
  • Il mettrait en danger les routes maritimes mondiales, notamment dans le détroit d’Ormuz.

Et sur le plan idéologique, un régime islamiste radical doté de la bombe changerait durablement l’équilibre de la dissuasion mondiale.

Le monde doit ouvrir les yeux

Pendant trop longtemps, la communauté internationale a joué la montre avec l’Iran. Les négociations du JCPOA (accord de Vienne) ont été prolongées à l’infini, malgré les violations répétées par Téhéran.
Aujourd’hui, la diplomatie n’a plus d’effet.
Téhéran se moque des inspections, défie l’AIEA, et menace d’expulser les observateurs internationaux.

Il est temps que les capitales européennes, encore hésitantes, comprennent que le danger iranien n’est pas théorique.
C’est une urgence concrète, que seul un langage clair et des actions résolues peuvent contenir.

Israël ne restera pas passif

Le Premier ministre israélien a d’ores et déjà convoqué le cabinet de sécurité restreint, et le chef d’état-major a ordonné la mise en alerte maximale de plusieurs unités de l’armée de l’air.

Le message est limpide :

« L’État d’Israël ne permettra pas à un régime génocidaire d’acquérir la capacité de destruction totale. »

Contrairement à d’autres pays, Israël ne cherche pas la guerre. Mais il n’acceptera jamais de revivre l’impuissance du passé.
La doctrine reste la même : agir seul s’il le faut, pour garantir la sécurité de la nation.

Un signal d’alarme aux Nations Unies

L’ambassadeur d’Israël à l’ONU a demandé une réunion urgente du Conseil de sécurité, appelant les membres permanents à prendre leurs responsabilités.
« Ce traité n’est pas une décoration. Il a été signé pour protéger l’humanité. Si l’Iran s’en retire, alors le Conseil doit agir – ou reconnaître son inutilité. »

Mais en coulisses, la Russie et la Chine, alliées stratégiques de l’Iran, freinent toute sanction.
Le risque est réel que le multilatéralisme devienne un alibi pour l’inaction.

Conclusion : face à l’abandon du traité, la seule réponse est la fermeté

En refusant de poursuivre les négociations et en menaçant de quitter le TNP, l’Iran a brisé le peu de confiance restante.

Ce n’est pas une question de diplomatie, mais de sécurité mondiale.

Israël le sait. Et Israël se tient prêt.

Car lorsque l’on fait face à un régime qui rêve d’anéantissement, on ne signe pas un nouvel accord – on arrête sa progression.