Téhéran / Washington / Jérusalem, 14 juin 2025 – Alors que les tensions militaires entre Israël et l’Iran ne cessent de s’aggraver, le régime iranien a franchi une nouvelle étape inquiétante, menaçant ouvertement de frapper des bases militaires américaines au Moyen-Orient si les États-Unis continuent de soutenir Israël dans ses opérations de défense et de représailles.

Face à cette menace, Washington a immédiatement répliqué, affirmant que toute attaque iranienne contre les forces américaines entraînerait « une réponse militaire directe, rapide et dévastatrice ».

Des déclarations incendiaires de Téhéran

C’est par l’intermédiaire du général de division Mohammad Reza Ashtiani, ministre iranien de la Défense, que le régime a fait passer son message :

« Si les États-Unis continuent d’armer Israël et d’aider à l’interception de nos missiles, ils deviendront une cible légitime. Nos missiles atteindront les bases américaines à Bahreïn, au Qatar, au Koweït, et au nord de l’Irak. »

Une déclaration relayée par les médias officiels iraniens, et perçue comme un chantage stratégique visant à faire pression sur la Maison-Blanche, en la dissuadant de continuer son soutien militaire à l’État hébreu.

La Maison-Blanche ne cède pas

La réponse américaine, ferme et mesurée, n’a pas tardé. John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, a affirmé lors d’un point presse :

« Les États-Unis ne cèderont pas face aux menaces. Nos troupes sont protégées, prêtes, et toute attaque contre elles entraînera des conséquences massives. »

Le président Biden, en déplacement au Pentagone, a ajouté :

« Toute tentative de frapper une base américaine, qu’elle réussisse ou non, sera considérée comme un acte de guerre. Et nous y répondrons en conséquence. »

Une escalade calculée du régime iranien

Pour de nombreux experts en stratégie militaire, ces menaces n’ont rien de spontané. Elles font partie d’un plan plus large du régime iranien, qui cherche à dissuader les États-Unis de soutenir Israël dans sa guerre de défense, tout en testant les limites de la patience américaine.

Mais en menaçant les soldats américains, l’Iran ne se contente plus de provoquer Israël : il risque une confrontation directe avec la première puissance militaire mondiale, ce qui, selon certains analystes, pourrait marquer le début d’un conflit régional de très haute intensité.

Une alliance Israël–États-Unis plus solide que jamais

Dans les cercles de sécurité israéliens, les menaces iraniennes sont interprétées comme un signe de faiblesse stratégique. Pour Tsahal et le Mossad, le fait que l’Iran doive maintenant menacer les alliés d’Israël démontre que les frappes israéliennes sur ses infrastructures ont eu un impact réel.

Le ministre israélien de la Défense a déclaré :

« L’Iran tente d’élargir le front. Mais au lieu de nous effrayer, cela renforce notre alliance avec les États-Unis. Quand les ennemis de la liberté menacent les Américains, ils font une erreur fatale. »

Tsahal a d’ailleurs intensifié sa coordination avec le Commandement central américain (CENTCOM), notamment en matière de défense aérienne régionale et de partage de renseignement.

Les bases visées : des cibles protégées

L’Iran a mentionné nommément plusieurs bases américaines, notamment :

  • La base aérienne d’Al Udeid au Qatar, qui abrite le QG avancé du CENTCOM.
  • La base navale de Manama à Bahreïn, fief de la 5e flotte américaine.
  • Les bases d’Erbil et d’Ain al-Asad en Irak.
  • La base d’Al Dhafra aux Émirats arabes unis.

Ces installations sont toutes extrêmement protégées, avec des systèmes antimissiles américains (Patriot, THAAD), mais aussi des capacités israéliennes de renseignement qui coopèrent étroitement. Toute attaque serait perçue comme un casus belli.

Le monde arabe reste silencieux mais attentif

Les pays du Golfe, pourtant souvent prudents dans leurs déclarations publiques, suivent la situation avec nervosité. Une attaque iranienne sur une base américaine dans leur territoire constituerait une violation de leur souveraineté et pourrait entraîner leur implication directe dans le conflit.

L’Arabie Saoudite, bien que silencieuse, aurait, selon des sources diplomatiques, renforcé la sécurité autour de ses installations militaires et de ses pipelines.

Le régime iranien joue avec le feu

En menaçant les États-Unis, l’Iran mise sur l’effet de dissuasion, mais il prend aussi le risque d’un embrasement général. Pour Israël, cela confirme que le régime des mollahs est prêt à mettre la région entière en danger pour protéger ses ambitions nucléaires et terroristes.

« L’Iran agit comme un joueur qui perd au poker et commence à renverser la table. Il croit qu’il peut effrayer tout le monde. Mais il oublie que face à lui, il y a des démocraties solides, dotées d’une armée et d’un code moral », a résumé un analyste israélien.

Conclusion : les lignes rouges sont claires

Les États-Unis l’ont répété : aucune attaque sur leurs soldats ne sera tolérée. Israël, quant à lui, reste plus déterminé que jamais à défendre sa population et à affaiblir l’ennemi iranien.

Si Téhéran pense pouvoir faire reculer Jérusalem ou Washington par la peur, il risque de provoquer l’exact contraire : une coalition plus forte, plus résolue, et prête à frapper là où ça fait mal.

Et cette fois, les conséquences ne seront pas diplomatiques. Elles seront stratégiques, immédiates et irréversibles.

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