L’armée iranienne continue de s’exprimer sur un ton menaçant contre les États-Unis. Cette fois, ils ont commencé à parler de «l’arme secrète» qui abat l’armada américaine.

«L’Amérique a envoyé des navires de guerre dans notre région. S’ils commettent le moindre non-sens, nous enverrons ces navires au fond avec leur équipage et leurs avions armés de deux missiles ou de notre nouvelle arme secrète », a déclaré à l’agence de presse Mizan le général Morteza Korbani, conseiller du commandant des forces armées iraniennes.

Quelques heures plus tôt, un autre conseiller de haut rang avait déclaré que l’Iran espérait que des « militaires rationnels » empêcheraient Trump de se lancer dans une aventure anti-iranienne.

«Je crois que des Américains rationnels et des militaires expérimentés ne permettront pas aux extrémistes de mener les États-Unis vers une guerre contre l’Iran. Ils ne voudront pas entrer dans une situation sans issue », a déclaré le commandant adjoint Hassan Seyfi.

Vendredi, les États-Unis ont accusé Téhéran d’avoir attaqué des pétroliers saoudiens dans le golfe d’Oman et d’avoir lancé une attaque à l’aide de missiles contre l’Irak à la mi-mai. Le vice-amiral Michael Jilday a déclaré que le corps des gardes de la révolution islamique était derrière les attaques avec un degré de probabilité élevé.

Il a ajouté que les 1 500 militaires américains que Trump avait décidé d’envoyer dans le golfe Persique renforceraient la surveillance des forces iraniennes et de leurs alliés. L’escadron d’avions de combat, de véhicules sans pilote, le bataillon de défense aérienne Patriot et des ingénieurs militaires font également partie des forces envoyées dans la région.

Dans la nuit, le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a déclaré que le gouvernement Trump avait annoncé l’état d’urgence lié aux tensions au Moyen-Orient, ce qui permettrait aux Etats-Unis de vendre des armes d’une valeur de 8 milliards de dollars à l’Arabie saoudite, aux Emirats Arabes Unis et à la Jordanie.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammed Javad Zarif, a qualifié l’envoi de nouveaux contingents américains dans la région « une menace pour la paix dans le monde ».