Téhéran, 14 juin 2025 – Dans une déclaration publiée ce matin, l’Agence iranienne de l’énergie atomique (AIEA-Iran) a reconnu que les récentes frappes israéliennes avaient causé des « dommages limités » à deux de ses sites nucléaires les plus sensibles : le complexe souterrain de Fordow et le centre de recherche d’Ispahan. Une reconnaissance rare, alors que le régime tente de rassurer la population tout en maintenant son image de puissance intacte.

Du côté israélien, aucune confirmation officielle n’a été fournie, conformément à la doctrine du silence opérationnel. Mais selon plusieurs experts militaires, les frappes auraient en réalité infligé des dégâts structurels significatifs, retardant potentiellement les avancées nucléaires de la République islamique de plusieurs mois.

Une reconnaissance inédite du régime iranien

Le porte-parole de l’AIEA-Iran, Behrouz Kamalvandi, a tenu à minimiser l’impact des frappes en affirmant que les « installations critiques n’avaient pas été atteintes » et que « la production d’uranium enrichi se poursuivait normalement ». Toutefois, le même communiqué évoque des « interruptions temporaires » de certaines activités, notamment dans les « laboratoires annexes » d’Ispahan.

Cette communication ambiguë reflète la nervosité du régime, pris entre l’obligation d’apparaître invulnérable à ses propres citoyens et la nécessité de rassurer ses alliés internationaux – notamment la Russie et la Chine – sur la viabilité de son programme nucléaire.

Fordow et Ispahan : cibles hautement stratégiques

Le site de Fordow, construit en profondeur dans une montagne près de Qom, est l’un des centres les plus sécurisés d’Iran. C’est là que l’uranium est enrichi à hauteur de 60 %, un seuil critique qui permet un passage rapide vers une capacité de fabrication d’armes nucléaires. L’installation est censée être invulnérable aux attaques conventionnelles – d’où l’importance symbolique de sa neutralisation.

Le centre nucléaire d’Ispahan, quant à lui, abrite des infrastructures de conversion d’uranium et des laboratoires de recherche utilisés par les scientifiques du programme nucléaire. Selon des analystes américains, une frappe de précision aurait détruit plusieurs bâtiments secondaires, ainsi que des entrepôts contenant du matériel de centrifugation.

Tsahal : frapper sans faire de bruit

Bien qu’Israël n’ait pas revendiqué les frappes, des sources proches du ministère israélien de la Défense ont indiqué à la presse que des missiles air-sol à longue portée auraient été utilisés, probablement lancés depuis l’espace aérien neutre au-dessus du golfe Persique ou même depuis des drones longue endurance infiltrés à l’intérieur du territoire iranien.

Cette opération aurait été le fruit d’une coopération étroite entre Tsahal, le Mossad et des partenaires étrangers, notamment les États-Unis. Plusieurs avions de reconnaissance américains auraient cartographié les systèmes anti-aériens iraniens, permettant aux appareils israéliens de pénétrer sans être détectés.

Une réponse chirurgicale à une menace existentielle

L’objectif israélien est clair : empêcher l’Iran d’acquérir la bombe nucléaire. Depuis des années, Jérusalem répète que la possession d’une telle arme par Téhéran représenterait une menace directe pour son existence, mais aussi pour l’équilibre régional.

Ces frappes s’inscrivent donc dans une stratégie dite de « dissuasion active », consistant à frapper ponctuellement mais efficacement, afin de ralentir le programme nucléaire iranien sans provoquer une guerre totale.

Le Premier ministre Netanyahou a déclaré récemment :

« Nous ne laisserons jamais l’Iran devenir une puissance nucléaire. Ce n’est pas une promesse : c’est une politique. »

Une communauté internationale divisée

La reconnaissance des dégâts par l’Iran place désormais la communauté internationale face à ses responsabilités. Si les Occidentaux ont souvent appelé Israël à la retenue, ces événements soulignent la réalité des intentions iraniennes : un programme avancé, mené dans l’ombre, et protégé par la répression intérieure.

Les États-Unis ont refusé de condamner l’opération israélienne, se contentant d’appeler à « éviter l’escalade ». Mais en coulisses, le Pentagone et la CIA salueraient l’efficacité de l’opération, considérée comme un frein sérieux aux ambitions nucléaires iraniennes.

La France, l’Allemagne et le Royaume-Uni – signataires de l’accord nucléaire de 2015 (JCPOA) – n’ont pas encore réagi officiellement, mais des fuites diplomatiques laissent entendre qu’ils reconsidèrent leur approche face à l’Iran, notamment à la lumière des tirs de missiles contre Israël et des attaques de drones contre des navires civils.

Téhéran tente de sauver la face

Face à ces pertes, le régime iranien adopte une posture classique de minimisation et de victimisation. La télévision d’État montre des images de scientifiques « au travail comme d’habitude », tandis que les milices proches des Gardiens de la révolution organisent des manifestations dénonçant « l’agression sioniste ».

Mais sur le terrain, plusieurs rapports font état de mouvements de troupes, d’évacuations d’installations sensibles et d’un renforcement des batteries antiaériennes russes autour de sites nucléaires. Preuve que l’impact des frappes israéliennes a été bien plus profond que ce que Téhéran admet publiquement.

Conclusion : Israël envoie un message clair

En frappant Fordow et Ispahan, Israël ne cherche pas la guerre, mais veut rappeler à l’Iran – et au monde – que ses lignes rouges ne sont pas symboliques. À l’heure où les négociations nucléaires sont au point mort et où les tensions régionales explosent, Jérusalem choisit l’action plutôt que les promesses creuses.

Et si le régime iranien pensait pouvoir continuer ses enrichissements dans le silence des bunkers, il vient de découvrir que même la montagne n’est pas un refuge face à la détermination d’Israël.

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