Les inquiétudes israéliennes autour du programme balistique iranien s’intensifient. Selon des informations rapportées par des sources américaines et israéliennes, Téhéran serait en mesure d’augmenter sa production de missiles balistiques jusqu’à environ 3 000 unités par mois. Dans ce contexte, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou devrait rencontrer prochainement le président américain Donald Trump afin de lui présenter plusieurs scénarios de nouvelles frappes contre l’Iran, alors que la crainte d’une accélération militaire iranienne ne cesse de grandir à Jérusalem.
Selon ces sources, les responsables israéliens estiment que l’Iran a tiré les leçons des dernières frappes américaines menées l’été dernier et cherche désormais à renforcer rapidement ses capacités offensives et défensives. Si la reconstruction de certains sites d’enrichissement de l’uranium inquiète Israël, c’est surtout l’expansion du programme de missiles balistiques qui est perçue comme la menace la plus immédiate, en raison de sa capacité à saturer les systèmes de défense et à protéger indirectement les infrastructures nucléaires.
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Des images satellites récemment analysées montrent par ailleurs des activités suspectes sur le site nucléaire de Natanz, qui avait été lourdement endommagé lors des frappes américaines. Des structures de couverture auraient été installées au-dessus de certaines zones détruites, suggérant une tentative de dissimulation des dégâts et une volonté d’évaluer l’ampleur des destructions à l’abri des regards extérieurs. Des experts estiment que cette démarche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à rétablir, puis à sécuriser, les capacités sensibles du programme nucléaire iranien.
La rencontre prévue entre Netanyahou et Trump, qui devrait se tenir à Mar-a-Lago dans les prochaines semaines, est donc perçue comme décisive. Selon les mêmes sources, le chef du gouvernement israélien entendra démontrer que l’expansion rapide du programme balistique iranien constitue une menace non seulement pour Israël, mais aussi pour la stabilité régionale et les intérêts américains au Moyen-Orient. Il devrait exposer plusieurs options militaires, allant d’une action israélienne autonome à une opération conjointe avec les États-Unis, voire à un soutien militaire américain direct.
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Selon un ancien haut responsable israélien, avant les frappes de juin dernier, Israël avait déjà soumis à Washington quatre scénarios similaires, dont une opération conjointe qui avait finalement été retenue. Un schéma comparable pourrait être présenté lors de cette nouvelle rencontre, alors que les évaluations de renseignement indiquent que l’Iran pourrait, en cas de conflit, lancer un nombre de missiles bien supérieur à celui observé lors des précédentes confrontations.
Parallèlement, la question de la fragile trêve entre Israël et le Hamas devrait également figurer à l’ordre du jour. Certains responsables israéliens estiment que toute escalade majeure avec l’Iran pourrait être influencée par l’évolution de cette trêve et par les divergences de vues entre Washington et Jérusalem quant à la stratégie à adopter à Gaza. Des sources proches du dossier évoquent même une certaine réticence américaine à s’engager dans une nouvelle opération de grande ampleur si les tensions persistent sur ce front.
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Pour les stratèges israéliens, la multiplication des missiles balistiques iraniens représente un défi stratégique majeur. Même si Israël conserve une supériorité aérienne significative, la capacité de l’Iran à produire et à déployer des milliers de missiles par mois pourrait modifier l’équation militaire, en compliquant toute tentative de frappe préventive et en renforçant la dissuasion de Téhéran. Dans cette perspective, la rencontre entre Netanyahou et Trump pourrait marquer un tournant décisif dans la manière dont les deux alliés entendent répondre à ce qu’ils considèrent comme l’une des menaces les plus graves pour la sécurité régionale.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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