L’Iran et la Russie ont signé un accord pour la fourniture de systèmes anti-aériens de missiles S-300, la semaine prochaine, a déclaré le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Hossein Dehghan.
La Russie avait signé en 2007 la vente de cinq systèmes de missiles S-300. Un contrat de 800 millions de dollars pour les systèmes d’expédition avait été annulée en 2010 par l’ex-président Dimitri Medvedev, à la suite des sanctions imposées par l’ONU à l’Iran sur son programme nucléaire, et la pression des États-Unis. Israël a également exhorté Moscou à ne pas envoyer les missiles S-300 à l’Iran.
L’accord a été mis à jour et sera bientôt finalisé, a déclaré Dehghan : « Nous irons en Russie la semaine prochaine pour signer l’accord et il n’y a pas d’obstacle qui empêchera cette affaire. »
Le ministre iranien a ajouté que les systèmes seront expédiés en Iran peu après la signature de l’accord.
Dehghan dit qu’en vertu de la nouvelle entente, Téhéran recevra une version améliorée des systèmes de missiles S-300.
En avril, la Russie a annoncé la levée de l’embargo de cinq ans sur la vente de missiles S-300 à l’Iran, peu avant la signature de l’accord entre les puissances nucléaires et Téhéran en juillet.
On estime que les systèmes seront installés afin de prévenir une éventuelle attaque contre le programme nucléaire de l’Iran.
Le S-300 a été développé pour neutraliser des cibles ennemies comme des hélicoptères, des avions de combat, des missiles et des missiles balistiques. Ils ont une puissance de 150 à 200 kilomètres.
Les experts militaires israéliens ont déclaré que les systèmes S-300 sont les plus avancés dans le monde et rendent plus difficile une éventuelle attaque contre les installations nucléaires iraniennes. Il y a aussi des craintes qu’une fois qu’ils seront en Iran, ils pourront être livrés en Syrie ou au Liban.