L’Irlande a de nouveau disparu : la Commission de la condition de la femme dirigée par la députée Pnina Tamno-Sheta a invité aujourd’hui (lundi) la Knesset à discuter du massacre à l’occasion de la Journée de lutte contre la violence à l’égard des femmes. Les ambassadeurs du monde entier en poste en Israël sont venus. Pendant la conférence, on s’attend même à ce que les ambassades regardent la vidéo des atrocités, mais il s’avère que l’ambassadrice irlandaise qui avait été invitée et qui a confirmé sa venue à la conférence, n’a finalement pas assisté. Malte, la Bulgarie, la Slovénie, la Croatie, le Népal, le Canada, l’Espagne, le Kosovo, la Finlande, le Guatemala, le Panama et l’Albanie ont participé à la conférence.
Le député Eliyahu Rabivo, du Likoud, s’est assis sur sa chaise d’un air de défi et a déclaré : « Où est l’ambassadrice d’Irlande ? Est-elle perdue ? », paraphrasant les propos du Premier ministre irlandais qui a déclaré qu’Emily Hand, la jeune fille kidnappée, « était perdue à Gaza » (et non kidnappé).
Pour rappel, suite à cette déclaration, le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen a convoqué l’ambassadrice pour le réprimander.
Selon elle, « après le massacre, nous avons découvert l’énorme ampleur de la brutalité, les terribles crimes de guerre du Hamas – crimes contre l’humanité – et l’extrême violence contre les femmes en ce terrible jour. Des femmes – des vieilles dames et des jeunes filles – ont été violemment violées avant d’être exécutés. Beaucoup ont été brutalement assassinés après avoir été maltraités avec cruauté et, torturés et gravement mutilés par les terroristes du Hamas. Le Hamas a commis des atrocités indescriptibles.
Le président de la Knesset, Amir Ohana, a condamné le mépris mondial pour les abus commis contre les femmes lors du massacre : « Je tiens à remercier tous ceux qui sont venus ici aujourd’hui. Votre présence envoie un message aux femmes israéliennes : elles ne sont pas seules. La vérité est que la communauté internationale a laissé tomber les femmes israéliennes. Il n’a fallu pas moins de 50 jours à ONU Femmes pour publier une déclaration officielle. Pendant 50 jours, ils n’ont rien condamné de ce qui était perpétré contre les femmes israéliennes par le Hamas.
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