En mars 2012, Mohamed Merah abattait au nom du jihad trois militaires, un enseignant et trois enfants d’une école juive avant d’être tué par la police. Le procès de son frère Abdelkader, accusé de « complicité », s’ouvre lundi 2 octobre à Paris sous haute sécurité.

Selon France Info :

Déterminer le rôle d’Abdelkader. L’enjeu principal du procès sera de déterminer le rôle exact joué par Abdelkader Merah, 35 ans, dans les tueries exécutées par son frère, 23 ans. L’homme est accusé d’avoir facilité « la préparation » des crimes de son frère en l’aidant notamment à dérober le scooter utilisé lors des faits.

 Sécurité maximale. Les audiences, programmées sur un mois devant une cour d’assises composée de magistrats professionnels, seront placées sous une surveillance aiguë dans un contexte de menace terroriste élevée.

 Un procès en présence de 232 parties civiles. A son arrivée au procès, la mère du militaire Mohamed Legouad a déclaré « juste vouloir faire le deuil », selon la journaliste de France Info sur place, Catherine Fournier.

Les assassinats de Merah étaient les premiers attentats jihadistes commis en France depuis ceux du GIA algérien en 1995. Ils ont marqué l’avènement d’une nouvelle forme de terrorisme qui a depuis coûté la vie à 241 personnes dans le pays.

LIVE SUR LE DÉROULEMENT DE CE PROCÈS (France Info)

12h08 : Le pdt rappelle que Loïc Liber, le militaire grièvement blessé, va suivre les débats depuis sa chambre d’hôpital : « Les faits sur lesquels nous allons nous pencher sont terribles », souligne le président. Abdelkader entre en second. Longue barbe, cheveux noués en catogan, chemise blanche, silhouette massive. Fettah Malki entre en premier. De petite taille, cheveux courts frisés, polo noir,

11h08 : L’audience vient d’être ouverte au procès d’Abdelkader Merah, jugé pour complicité dans les attaques terroristes menées par son frère, Mohamed Merah, à Toulouse et Montauban,

(CATHERINE FOURNIER / FRANCE INFO)

09h52 : Les familles des victimes de Mohamed Merah arrivent au procès de son frère, Abdelkader Merah. Notre journaliste Catherine Fournier est sur place.

 

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