En trois ans, plus de 18 000 Syriens sont morts des bombardements russes en Syrie. Les données sur le nombre de victimes de l’aviation russe ont été publiées hier par l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Cela a été fait dans le cadre du troisième anniversaire (le 30 septembre 2015) de l’intervention de la Russie aux côtés du dictateur Bachar Assad dans la guerre civile dans ce pays.
Selon les défenseurs des droits de l’homme, près de la moitié des 18 096 personnes décédées sont des civils (7 988), dont 1 936 enfants, 1 199 femmes.
Les bombes russes ont également détruit 5 233 terroristes de «l’État islamique» et 4 875 insurgés appartenant à d’autres groupes islamistes et laïcs anti-gouvernementaux.
L’Occident et les opposants au régime ont à plusieurs reprises accusé la Russie d’attaque de » tapis à la bombe » et d’attaques délibérées contre des hôpitaux, des écoles et des marchés. Moscou a démenti cette affirmation et affirmé que 85 000 « terroristes » avaient été détruits par les tirs « ciblés » de ses avions.
L’organisation de secours des Casques blancs a publié son rapport selon lequel 1 848 civils et 27 « casques blancs » auraient été tués dans les zones de son opération sous les bombes russes.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme a annoncé la semaine dernière que 3 300 civils avaient été tués à la suite de frappes aériennes de la coalition contre l’État islamique dans l’est de la Syrie et en Iraq. La coalition elle-même a nommé un autre nombre de victimes depuis le début de ses actions contre l’IG en juin 2014: 1 059 civils.