Depuis cet incident choquant au cours duquel des soldats ont accidentellement tiré sur trois personnes enlevées qui tentaient de s’échapper de captivité, de nombreuses critiques sévères ont été entendues .

Un officier du 17e Bataillon, dont certains soldats ont tiré, a publié sur Instagram un post dans lequel il cherchait à clarifier qui sont ces combattants que les médias se permettent de critiquer.

« Le pays tout entier mérite de savoir qui sont les ‘pires’ combattants, les ‘négligents’, ceux qui ont ‘désobéi aux ordres d’ouvrir le feu' », a-t-il écrit, « et je cite nos chers médias ». L’officier nommé Or les disculpe et s’indigne de la façon dont les médias couvrent cette terrible histoire.

Le message d’Or est de justifier cette erreur, malgré ses conséquences tragiques.

 

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L’officier :

« Ce message représente uniquement mon opinion personnelle et non la position de l’armée ou de l’un de ses représentants officiels. Je crois que tout le monde a le droit de savoir, l’État tout entier a le droit de savoir qui ils sont – ces « mauvais » combattants, « qui ont commis des négligences », « ont violé les instructions d’utilisation des armes » – je cite notre chers médias.

Alors, pour qu’il n’y ait aucun doute :

Ce sont les mêmes combattants qui ont décidé de commettre un acte, de s’inscrire à un cours d’officier pour devenir commandants des brigades d’infanterie Golani et Givati.
Ceux qui ne sont jamais rentrés chez eux depuis 80 jours – oui, oui, certains d’entre eux sont restés à la base samedi avant même le 7 octobre, car ils nous ont défendus en Judée-Samarie.

Ce sont ces mêmes combattants qui retournent chaque pierre à Gaza pour rendre les otages et éliminer la menace terroriste. Ce sont des combattants qui ne se plaignent pas des difficultés et de la mélancolie, mais qui font réellement tout par sens de leur mission et de leur devoir envers le peuple d’Israël.

Ce sont les mêmes combattants qui dorment dans les ruines, se réveillent chaque jour au son des coups de feu, au péril constant de leur vie au nom de tous les citoyens de l’État.

Les mêmes combattants dont les camarades de cours et de service ont donné leur vie aux frontières de Gaza le 7 octobre pour le bien de la sécurité publique.

Ce sont les commandants qui se tiennent en première ligne avec leurs soldats, c’est une unité dans laquelle la valeur la plus élevée est « commandants, en avant ».

Et nous pouvons continuer longtemps. L’héroïsme de ces soldats est infini, j’ai été officier de liaison dans ce bataillon pendant plus de 50 jours (j’ai dû partir à cause d’une déficience auditive).

Une petite demande donc à tous ceux qui voient ce post, arrêtez-vous une minute ! Avant de commencer à blâmer, c’est la guerre, c’est douloureux et triste pour tout le monde, nos meilleurs éléments sont tués chaque jour, nos cœurs sont avec les familles des personnes kidnappées et il n’y a pas de mots pour consoler les familles des personnes tuées, mais les soldats ne sommes pas à blâmer, le commandement militaire n’est pas à blâmer, nous le sommes tous. Nous faisons de notre mieux ! Des accidents arrivent, il y a des échecs, nous devons y faire face.

N’oublions pas nos combattants, ils sont toujours là, combattant pour nous tous jour et nuit, lorsque des observateurs extérieurs organisent un procès contre eux ! Ils méritent d’être soutenus, surtout en ces temps difficiles. »