L’offre d’achat de la compagnie aérienne Israir à Rami Levy et Shalom Haim, propriétaires de Taaman, a remporté un vote des obligataires – les créanciers d’Israir à la majorité des voix. L’offre de Levy, qui a été améliorée au cours des deux derniers jours, comprend un paiement en espèces de 121,5 millions de NIS. Une option qui oblige Levy, dans les deux ans, à racheter les actions d’Israir auprès des obligataires pour 40,5 millions de shekels.

Cependant, la victoire finale de Levy sur Israir ne peut être félicitée que dimanche prochain, car le tribunal devrait l’approuver après qu’elle lui aura été signifiée par le fiduciaire. Il convient de noter qu’en arrière-plan se trouve l’appel d’un autre candidat, Moti Ben Moshe, contre la décision du tribunal de réexaminer l’appel d’offres pour l’acquisition d’Israir, et on ignore toujours la réaction de Yigal Damari qui a également présenté une offre pour acquérir la société.

Selon l’offre de Rami Levy, il est personnellement censé acheter 24% des actions d’Israir aux côtés de BGI, qu’il détient en partenariat avec Shalom Haim. Dans le même temps, Levy a proposé à la société publique Rami Levy HaShikma la chaîne d’acheter ses parts dans Israir et devenir partenaire de la compagnie aérienne. Ce faisant, Levy entend tirer parti en faveur d’Israir de la base de données des clients de la chaîne Rami Levy et créer une synergie entre les deux sociétés grâce à des promotions et des avantages pour leurs clients, notamment l’émission d’une carte de crédit telle que Play Card, qui était partagée par EL AL et Mega.

La victoire de Levy est intervenue après de nombreux bouleversements lors de l’appel d’offres pour acheter Israir : au premier tour, l’offre de Levy était l’offre choisie par le syndic et a été soumise au tribunal pour approbation, mais a été dépassée par des offres améliorées de Moti Ben Moshe et de l’entrepreneur Yigal Damari. Depuis lors, Levy a amélioré à deux reprises son offre de 75 millions de NIS en espèces à 121 millions de NIS + actions.

De sorte que la contrepartie minimale totale que les titulaires recevront sera de 162 millions de shekels. Mais dans le cas d’une introduction en bourse et d’une augmentation de la valeur en bourse, la contrepartie peut augmenter jusqu’à 200 millions de NIS.

Il est à noter que bien que l’offre de Levy ne soit pas la plus élevée par rapport aux autres enchérisseurs, les obligataires l’ont choisie en raison de sa composante importante pour l’avenir. Si la société retrouve sa rentabilité prospère, les obligataires bénéficieront de sa participation de 25% dans les actions Israir.