Le dĂ©putĂ© Yehuda Glick qualifie la proposition de loi pour limiter les haut-parleurs âdâinutileâ : « Les questions de bruit entre les communautĂ©s voisines en IsraĂ«l doivent ĂȘtre rĂ©solues par le dialogue, et non pas la lĂ©gislation, le mot âShalomâ est Ă la fois lâun des noms de Dieu ».
Lors dâune confĂ©rence Ă la Knesset, le dĂ©putĂ© Zouheir Bahaloul (camp sioniste) a dĂ©clarĂ© que, Ă premiĂšre vue, le projet de loi semble ĂȘtre une tentative pour rĂ©pondre Ă un problĂšme social simple, mais aprĂšs examen, elle fait ressortir des problĂšmes auxquels est confrontĂ©e la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne.
« Les musulmans estiment que le projet de loi est encore une autre attaque israĂ©lienne sur leur communautĂ© et un âacte de guerreâ contre lâislam. Beaucoup de juifs pensent que lâopposition musulmane dĂ©coule seulement dâune volontĂ© de la part de nombreux musulmans Ă montrer aux Juifs israĂ©liens quâils sont forts.
« En fait, quand je parle Ă mes amis musulmans, il est clair quâil y a une bonne volontĂ© de tous les cĂŽtĂ©s pour Ă la fois prĂ©server les libertĂ©s religieuses et ĂȘtre attentif Ă toutes les personnes . Nous pouvons traiter la question du Muezzin sans blesser ou offenser personne », a dĂ©clarĂ© Glick.
Rabbi Yoel Bin-Nun, un rĂ©sident de Alon Shvut et fondateur de Ofra (qui critique frĂ©quemment la communautĂ© sioniste religieuse) a dĂ©clarĂ© que le chemin de compromis sur cette question viendra le jour oĂč « tous les croyants en un seul Dieu parleront la mĂȘme langue ».
« Si nous commençons par la priĂšre, nous pouvons aller trĂšs loin ⊠Il y a des questions plus difficiles, mais Dieu est une langue commune ⊠nous pouvons trouver un moyen dâĂȘtre attentif, nous pouvons trouver des rĂ©ponses si les croyants choisissent de parler une langue commune dâun seul Dieu.
Le projet de loi, prĂ©sentĂ© par MK Moti Yogev (Jewish Home), propose dâinterdire les haut-parleurs pour les appels tĂŽt le matin Ă la priĂšre. Elle a Ă©tĂ© approuvĂ©e par le ComitĂ© ministĂ©riel pour la lĂ©gislation lundi dernier, mais a Ă©tĂ© accueillie avec des critiques sĂ©vĂšres de dĂ©putĂ©s arabes, les Arabes et les organisations de dĂ©fense des droits de lâhomme qui disent que le projet de loi est « raciste. »
Les politiciens ultra-orthodoxes se sont Ă©galement opposĂ©s Ă ce projet de loi parce quâils avaient peur quâelle pourrait ĂȘtre appliquĂ©e aux sirĂšnes annonçant le shabbat, mais ils ont depuis annulĂ© leur opposition.
Les rĂ©sidents de Lod, une ville judĂ©o-arabe mixte, a notĂ© quâaucun des chefs religieux musulmans de sa ville ont assistĂ© Ă la session.
« Nous avons essayĂ© de parler aux dirigeants musulmans Ă Lod, mais il nây a tout simplement personne avec qui parler », dit-elle. « Les cheikhs Ă Lod vont tout simplement ne pas Ă©couter, ils ne sont pas prĂȘts Ă parler, ils ne sont pas prĂȘts Ă un accord. Je suis absolument opposĂ© Ă lâactuel projet de loi, mais je constate aussi quâil nâest pas surprenant que la loi soit originaire de Lod.
« Nous sommes venus contre un mur solide [de lâintransigeance] », a ajoutĂ© un autre rĂ©sident de la ville. « Je suis opposĂ© Ă cette loi, mais la fonction de la lĂ©gislation est de traiter les situations et les personnes qui ne sont pas prĂȘts Ă faire des compromis ou mĂȘme de reconnaĂźtre quâil y a un problĂšme.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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