Pour les Haredim, les Arabes et les Olim vont introduire un « taux effectif global » dans les municipalités et les entreprises publiques

Les dirigeants des collectivités locales et des entreprises publiques seront tenus d’employer un certain nombre de citoyens issus des secteurs religieux juif et arabe, ainsi que de nouveaux immigrés.

Une décision similaire à l’introduction d’un taux de pourcentage, mais avec une connotation positive, a été prise hier lors d’une réunion de la Commission de la Knesset sur le travail et la sécurité sociale.

La commission a approuvé pour le vote en première lecture un projet de loi présenté par trois députés de partis religieux – Gafni, Asher et Pindrus.

La commission a décidé que les « pourcentages » pour chaque communauté seraient déterminés plus tard. Mais même maintenant, il est écrit dans la loi que seules les autorités locales, sur le territoire desquelles vivent plus de 200 000 personnes, forceront l’admission des Haredim, des Arabes et des Olim. Et où la part des travailleurs issus de ces communautés ne dépasse pas 10 % du nombre de travailleurs.

Pour les entreprises municipales (telles que les compagnies des eaux), le seuil sera de 50 salariés, c’est-à-dire qu’au-delà, des « outsiders » devront être acceptés dans l’équipe.

Auparavant, des lois obligeaient les institutions étatiques à donner une représentation décente aux Arabes et aux Haredim (en 2000 aux Arabes et en 2016 aux Haredim), mais cela ne concernait pas les mairies et les entreprises publiques.