Après le projet de loi appelant à étiqueter les produits en provenance de Judée et Samarie, les résidents ont envoyé une lettre très ferme à Zahava Gal-On: « vos actions peuvent apporter un énorme chaos économique ».
Après le projet de loi du Meretz, c’est au tour des usines en Judée et Samarie, employant des milliers de travailleurs palestiniens qui ont envoyé aujourd’hui (mardi) une lettre à la présidente du Meretz, Zahava Gal en lui demandant de retirer le projet de loi, et mis en garde contre les licenciements massifs de travailleurs palestiniens. Ils ont prévu dans cette lettre un préjudice économique énorme des deux côtés.
Meretz a récemment présenté un projet de loi demandant pour certains produits provenant de cette région d’être signalés afin de décourager les consommateurs (gauchistes) en Israël. Selon eux, un citoyen européen pourra identifier les établissements pour le marquage des produits et donc il n’y a aucune raison qu’un citoyen israélien ne la sache pas aussi.
En conséquence, des dizaines d’usines en Judée et Samarie on décidé de prendre des mesures contre toute personne qui tente d’endommager le travail de ces deux peuples. Ce matin, à l’initiative des résidents de Samarie, les emballeurs ont avertis les candidats signataires de la loi, qu’ils peuvent être responsables de la perte des moyens de subsistance de milliers de travailleurs palestiniens qui viennent travailler en Israël.
« Ces jours-ci, suite à cette nouvelle loi à la Knesset, il est évident qu’il y a une seule chose importante que vous n’avez pas remarqué avant de soumettre ce projet de loi, qui rappelle des périodes d’obscurité. Des dizaines d’usines autour de la Judée Samarie embauche plus de vingt mille travailleurs Palestiniens qui arrivent tous les jours en provenance de l’Autorité palestinienne pour travailler et gagner une vie décente dans ces usines qui fabriquent des produits sur le territoire israélien et sont également exportés dans le monde entier », ont-ils dit.
Ajoutant : «Si elle ne retire pas le projet de loi immédiatement, nous serons forcé à agir immédiatement et licencier des milliers de travailleurs qui devront retourner à leur domicile avec le dernier chèque de paie. »Le PDG de la Samarie a dit : « Il est inconcevable que les radicaux de gauche frappent à chaque fois. Cette lettre est la ligne rouge envers les gauchistes ».