Les jours et les années passent et les méthodes ne changent pas !
Vendredi 19 octobre, un attentat en plein cœur du quartier chrétien de Beyrouth faisait plusieurs victimes, dont le chef des renseignements de la police Libanaise.
Mêmes scènes d’horreur, mêmes commentaires des victimes et même cruauté, à chaque fois que le terrorisme agit.
J’écoutais les témoignages poignants sur les ondes des radios françaises et ne pouvais m’empêcher de revoir et de penser à ces périodes noires, qui j’espère ne reviendront pas, où dans les rues d’Israël, les assassins palestiniens s’en donnaient à cœur joie et se faisaient sauter emportant avec eux des innocents qui n’aspiraient qu’à vivre en paix.
J’ai entendu une maman témoigner et parler avec angoisse et inquiétude de ses enfants dont elle n’avait pas de nouvelles.
J’ai pensé alors à cette souffrance commune et à ces milliers de parents israéliens qui tremblaient accrochés au téléphone et aux nouvelles, à chaque fois qu’un attentat était perpétré.
J’ai regardé les images de désolation dans cette rue de Beyrouth et n’ai pu m’empêcher de les voir se mélanger avec toutes celles qui nous ont tous traumatisés.
À Beyrouth, à New Delhi, à Bangkok, à Paris, à New York, à Tel Aviv ou à Jérusalem c’est la même torpeur sur les visages et la même haine qui tue.
À chaque fois les coupables sont connus, les commanditaires identifiés et à chaque fois la même hypocrisie.
Les biens pensants, les indignés sélectifs, les mono-maniaques de l’anti-sionisme et la presse partisane auréolent du titre de martyrs et de combattants, les criminels lorsque c’est le sang juif qui coule et dans le reste du monde ces mêmes assassins sont appelés Terroristes.
L’actualité aidant, certains tyrans, jusque là fréquentables, honorés et protégés sous l’habit du pouvoir et de l’argent, sont aujourd’hui dénoncés.
Ainsi, après l’attentat de Beyrouth, Bachar El Assad, le dictateur syrien, tombé en disgrâce depuis les massacres organisés dans son propre pays, contre sa propre population, est enfin montré du doigt et dénoncé.
Mais, le courage des nations ne va pas encore jusqu’à désigner clairement ses complices de toujours que sont le Hezbollah et l’Iran.
Cela serait trop, d’avouer qu’Israël est dans son droit et a raison !
Cela serait trop de dire enfin que ceux qui menacent Israël sont bien les ennemis du monde libre, de la démocratie et les financiers du terrorisme international.
Le monde et ses instances fantoches n’ont pas ce courage et préfère tergiverser, continuer leurs gesticulations et restent aveugles plutôt que d’ agir.
Les tyrans du Mali, de Damas et de Téhéran sont encore en place.
Ils se rient bien des condamnations et poursuivent leur œuvre destructrice.
Aujourd’hui, alors que Beyrouth enterre ses morts, je voudrais tant que toutes les victimes et les familles touchées par ce fléau du terrorisme, ouvrent les yeux, se donnent la main et hurlent leur colère afin de faire entendre raison aux dirigeants frileux de notre terre.
Il n’y a pas de bons terroristes.
Il n’y a que des bêtes immondes qui sèment la mort.
Il n’existe pas de bonnes victimes.
Il n’y a que des innocents qui souffrent.
Il n’y a pas les bons libanais, ceux qui collaborent avec le Hezbollah et de l’autre côté les Chrétiens d’Orient de plus en plus isolés et chassés.
Il n’y a pas les juifs d’un côté et les autres !
Il y a un danger pour toute l’humanité, et les juifs et Israël sont souvent voir toujours, ceux qui attestent et montrent que le monde est malade.
Par GIL TAIEB pour Alyaexpress-News.
bravo gil taieb pour cet article la verite est souvent difficile a entendre….