Les présidents des deux pays les plus touchés par l’épidémie, le Brésil et les États-Unis, font pression pour un remède avec l’hydrochloroquine contre le paludisme pour soigner les malades du Covid.
Donald Trump a même déclaré qu’il prenait de l’hydrochloroquine à titre prophylactique afin de ne pas contracter le coronavirus.
À la suite de la recommandation de Trump, en mars, Israël a acquis un grand lot de médicament, mais certains des médecins ont refusé de l’utiliser.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Une publication dans Lancet a augmenté le débat. Pendant plusieurs mois de l’épidémie, une enquête s’est conclue annonçant que le médicament antipaludique n’aide pas, mais aggrave la condition des patients atteints de COVID-19.
« Les patients qui ont reçu ce médicament étaient plus susceptibles de mourir, car le médicament affecte négativement le fonctionnement du cœur et d’autres organes internes.Les pratiquants ont remarqué que l’état des patients s’est aggravé, même s’ils ont été admis à l’hôpital avec des symptômes minimes. »
En conséquence, l’OMS a interdit de nouveaux essais sur l’hydrochloroquine et la chloroquine chez les patients.
Un autre traitement, le Remdesivir utilisé contre Ebola est également mis en doute.
» Il n’aide certainement pas les patients sévères et les améliorations chez d’autres patients, dans certains cas, préviennent l’insuffisance respiratoire. »
Suite à la nouvelle publication de The Lancet concluant à l’inefficacité de l’Hydroxychloroquine, le professeur Didier Raoult est monté au créneau pour dénoncer ses détracteurs. Dans une vidéo postée, lundi 25 mai, sur YouTube, le directeur général de l’IHU de Marseille a balayé d’un revers de main cette nouvelle thèse sur la nature dangereuse de la molécule.
Selon le professeur Raoult, «cette nouvelle étude s’est basée sur du Big Data qui est une fantaisie délirante». Les chercheurs, souligne-t-il, ont pris “des données dont on ne connaît pas la qualité, qui mélangent tout, qui mélangent des traitements dont on ne sait pas quelle est la dose qu’on a donnée”. Et d’opposer à cette étude qui a utilisé 96 000 dossiers de patients, la sienne, basée sur un échantillon “réel” de 4000 malades. “Et les résultats ont été probants”, explique Didier Raoult.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a pris la décision de suspendre “temporairement”, ce lundi 25 mai, les essais cliniques avec l’hydroxychloroquine qu’elle mène avec ses partenaires dans plusieurs pays. Certains observateurs sont d’avis que cette décision est en corrélation avec la nouvelle publication de The Lancet. En dépit des nombreuses critiques, Didier Raoult campe sur sa position et dénonce des “considérations obscurantistes”.
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