Londres : Une militante pro-palestinienne agresse violemment des Juifs dans une boulangerie casher – et personne ne bouge
L’antisémitisme, ce « spectre du passé », est désormais une réalité brutale du présent. À Londres, dans un quartier pourtant réputé pour son ouverture et sa sécurité, une scène glaçante s’est produite jeudi dernier : une femme pro-palestinienne a violemment attaqué des Juifs attablés dans une boulangerie casher, jetant leur nourriture à terre, brisant des téléphones, tout en hurlant des propos antisémites.
La scène a été filmée et relayée par un ami de l’une des victimes, Akiva, qui n’a pas mâché ses mots : « Si vous pensez encore que l’antisémitisme est un mythe ou une affaire d’histoire ancienne, regardez cette vidéo. Ne détournez pas les yeux. Ne restez pas silencieux. »
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La police métropolitaine de Londres a confirmé l’incident. D’après son porte-parole, les forces de l’ordre ont été appelées suite à une agression dans un établissement alimentaire, où une femme a « attaqué physiquement des membres du personnel et des clients, tout en proférant des insultes antisémites et en évoquant le conflit israélo-palestinien ». Elle a été arrêtée sur place puis relâchée sous caution dans l’attente d’une enquête plus approfondie.
Mais l’indignation dépasse le cadre judiciaire. Car cet acte symbolise une escalade inquiétante du climat antisémite en Europe, alimentée par un militantisme pro-palestinien de plus en plus décomplexé, et parfois, ouvertement haineux. Le simple fait de manger dans un restaurant casher – être visible en tant que Juif – suffit aujourd’hui pour être ciblé.
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Ce n’est pas un incident isolé. Depuis le 7 octobre, le nombre d’actes antisémites a explosé à travers le Royaume-Uni, mais aussi en France, en Allemagne, en Belgique, aux États-Unis et même en Amérique latine. Tags « Free Palestine » sur des synagogues, coups et menaces dans les transports publics, élèves juifs intimidés à l’école, étudiants exclus de campus universitaires — tout cela dans un silence parfois assourdissant des grandes institutions.
Le plus inquiétant ? Le lien direct et assumé entre “solidarité avec la Palestine” et haine des Juifs. Ce glissement sémantique est aujourd’hui banalisé dans certains cercles politiques ou médiatiques. Mais à Londres, il a pris une tournure concrète : frapper des Juifs parce qu’ils mangent casher, parce qu’ils existent.
Et que dire de l’inaction ? Les témoins sur place n’ont pas réagi. Pas un passant ne s’est interposé. Il est « effrayant de se promener dehors », résume l’un des témoins.
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Cette agression doit être un signal d’alarme pour tous ceux qui, encore aujourd’hui, hésitent à nommer les choses. Ce n’est pas “anti-Israël” – c’est purement et simplement de la haine antisémite. Et si elle n’est pas traitée comme telle, elle risque de s’installer dans le quotidien européen comme une “nouvelle normalité”.
Il est temps que les gouvernements prennent des mesures fermes : protéger les lieux communautaires, sanctionner les propos antisémites, encadrer les manifestations pro-palestiniennes qui dégénèrent trop souvent en tribunes antijuives, et surtout éduquer les citoyens au discernement entre solidarité politique et haine raciale.
Car les Juifs d’Europe n’ont pas à se cacher. Pas à changer de trottoir. Pas à raser les murs parce qu’ils portent une kippa, un maguen David, ou qu’ils commandent une challah dans un café.
Israël, dans cette affaire, n’est pas le sujet. C’est l’excuse. La cible, ce sont les Juifs.
Et comme l’a rappelé le rav Yaakov Ariel cette semaine : « Si nos ennemis veulent nous effacer en tant que Juifs, alors c’est en tant que Juifs que nous devons nous tenir debout, unis, visibles et inébranlables. »
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