L’opération Bouclier et flèche dans la bande de Gaza s’est terminée hier soir (samedi) après cinq jours de combats, lorsqu’Israël et le Jihad islamique ont conclu un cessez-le-feu sous la médiation de l’Égypte. Comme ce fut le cas lors des opérations précédentes, cette fois aussi le Jihad islamique a lancé une « salve finale » sur Israël, et a même continué à tirer même après le cessez-le-feu – mais aucun tir n’a été enregistré apres 23h11, et l’IDF a répliqué et attaqué la bande de Gaza à minuit. Désormais, les points de passage depuis la bande de Gaza et l’espace maritime s’ouvrent progressivement, et le coordinateur des opérations du gouvernement dans les territoires a annoncé qu’ils seront bientôt entièrement ouverts selon une évaluation de la situation.
« C’était une bonne opération, les assassinats ciblés sont enfin sur la table du gouvernement – et j’espère que cela va continuer », a déclaré le maire de Sderot, Alon Davidi, dont la ville n’organisera pas de cours même aujourd’hui. Davidi, qui a critiqué le gouvernement avant l’opération pour l’augmentation du nombre de roquettes lancées à Gaza, a déclaré que s’il continue comme ça – « cela signifie que la politique a changé ». Selon lui, « Nous sommes dans une réalité très complexe et difficile. J’étais heureux ce matin quand je suis sorti du lit, et finalement mes filles ne dorment pas par terre dans le mamad. C’est donc une matinée plus optimiste pour moi. »
Revenez-vous à dire que la politique du gouvernement n’est plus laxiste?
« Qu’est-ce que cela signifie ? Je pense que le gouvernement lui-même a fait un come back. Jusqu’à la semaine dernière, le gouvernement a adopté une politique erronée et incorrecte, et je suis content que le Premier ministre l’ait changée, c’est pourquoi j’ai également soutenu l’action et je l’a soutient encore. J’ai dit qu’il obtiendrait tout ce qui est nécessaire de notre point de vue, et j’espère que cette politique continuera. Quand j’ai entendu pendant des mois que les terroristes ne peuvent pas être touchés, c’était très frustrant. Quand des centaines de roquettes sont tirées sur vous et que personne ne fait rien, c’est un sentiment très frustrant. »
Interrogé sur le fait que même lors d’opérations précédentes, il y avait eu des éliminations ciblés de responsables du Jihad islamique et que, dans la pratique, l’organisation avait recommencé à tirer sur le sud, Davidi a répondu que ces derniers mois, le gouvernement avait retiré cette politique du chapitre.
« Même après des centaines de roquettes, des éliminions ciblées n’étaient pas sur la table », a-t-il affirmé. « C’était une politique différente et incorrecte et c’est pourquoi je l’ai critiquée. » Davidi a souligné: « J’aimerais qu’il y ait un autre moyen, mais pour ramener la paix dans le sud à long terme, nous aurons besoin d’une opération de grande envergure. Je ne sais pas si elle doit être aérienne ou terrestre. »
Maintenant que l’opération est terminée, tous les regards sont tournés vers le défilé de drapeaux qui aura lieu jeudi à Jérusalem – que le Jihad islamique a tenté de lier entre lui et la bande de Gaza, comme c’était le cas à la veille de l’operation « Shomer à H’omot ». La police à ce stade n’a pas l’intention de modifier l’itinéraire de la marche, qui passera par la porte de Shrem (Naplouse), et les organisations terroristes de Gaza ont menacé de réagir. « Je ne pense pas que nous devrions attendre le défilé ou attendre cinq mois pour éliminer les hauts djihadistes et ceux qui menacent l’État d’Israël », a déclaré Davidi. « Ceux qui veulent ramener la paix doivent savoir qu’ils sont censés initier. Je l’ai dit au Premier ministre – plus vous initiez et gissez, et nous attraperons le djihad avec son pantalon baissé, et plus notre situation sécuritaire et le moral seront bons . »
Selon Davidi, en amont de la rentrée demain, « les équipes pédagogiques organisent tout, et nous faisons des scans à l’intérieur des écoles pour rétablir le système petit à petit. Nous aurons besoin de renforts supplémentaires pour échanger avec tous ceux qui ont vécu des moments difficiles, des milliers d’habitants devraient rentrer aujourd’hui chez eux, je pense qu’entre 30 % et 50 % sont parts de Sderot pour respirer de l’air frais. »
[signnoff]