Un document officiel de la Banque d’Angleterre, perdu dans les archives de l’institution depuis plus de 60 ans, est venu à la lumière. Il révèle que la banque centrale britannique a permit à Hitler de gagner la Tchécoslovaquie en vendant les lingots d’or volé par les nazis à Prague.
Ce même document donne tous les détails de la façon dont les nazis ont pris possession de l’Europe et les ont obligés à se soumettre à leur joug.
Cet épisode, bien que largement ignoré, n’était pas un secret. L’historien Charles Higham en a parlé à l’époque dans un livre : « Trading with the Enemy » . Dans ce livre, publié en 1983, l’auteur raconte comment JW Beyen, directeur néerlandais de BPI, et de la médiation, à l’insistance des nazis, avec la Banque d’Angleterre, a permit finalement la restitution du précieux fret terrestre tchécoslovaque, subjugué par le Troisième Reich.
Le livre a également exposé le fonctionnement de la BRI. Cet organisme, qui existe encore aujourd’hui, et qui se définit comme «la banque des banques centrales », qui a agi comme Higham, décédé l’an dernier,qui a « canalisé les fonds de pays alliés dans les coffres nazis » et comme« couverture »pour le financement des Teutons à l’effort de guerre.
A l’abri de l’expropriation, cette somme était basée à Bâle, en Suisse, soi-disant neutre. Certaines accusations contre la Banque d’Angleterre, sont prouvées. Le rapport, rédigé en 1950, exposé après le déclenchement de la guerre, dit avoir informé les dirigeants de l’institution britannique que «la Banque d’Angleterre BIS doit obéir aux ordres », parce qu’ils « pourraient bénéficier de l’ennemi» .