Le Shurat HaDin, le Centre de Droit d’Israël à Tel-Aviv, a aidé à déposer une plainte contre Twitter (Cain v. Twitter) au nom de la famille de Nohemi Gonzalez, 26 ans, qui a été tué par Daesh, à Paris au mois de Novembre 2015 suite à des attentats terroristes qui ont tué 130 personnes, Ainsi qu’au nom de la famille d’Alexandre Pinczowski, 29 ans, et de sa sœur Sascha Pinczowski, 26 ans, qui ont été tués par un kamikaze de Daesh à l’aéroport de Bruxelles en Mars 2016.
« Shurat HaDin a aidé les familles des 2 victimes de #TerrorAttacks de #ISIS à #Paris & #Brussels avec le dépôt d’une plainte contre @Twitter », a twetté Shurat Hadin ce lundi.
« C’est le premier procès pour documenter le rôle clé de Twitter dans la montée de Daesh devenant l’organisation terroriste la plus redoutée dans le monde », selon le directeur de Shurat HaDin, Nitsana Darshan-Leitner. Elle a ajouté que le but du procès est de montrer comment « ISIS a utilisé Twitter spécifiquement dans le cadre de deux des pires attaques terroristes de l’histoire récente de l’Europe ».
Selon Darshan-Leitner, et sur toutes les plateformes de médias sociaux, « Twitter a le plus effrontément refusé de couper ses services aux terroristes, en prenant la position que ‘les tweets doivent circuler’, même si cela signifie qu’ils peuvent aider dans les meurtres de masse ».
La poursuite affirme que ISIS a utilisé Twitter « comme une arme de terreur, y compris par ‘bots’, des applications spéciales et ‘détournements de hashtag’ pour gonfler son image, recruter des membres et de grandir dans l’organisation terroriste la plus redoutée dans le monde ».
Darshan-Leitner a suggéré que la poursuite « révèle des connexions directes entre Twitter et la terreur, et quand la justice est rendue dans ce cas, elle va forcer Twitter et d’autres à conclure que soutenir le terrorisme ne paie pas ».