Trump annonce la guerre : « Les sites nucléaires iraniens ont été anéantis »

Washington/Tel Aviv, 22 juin 2025 — Le président américain Donald Trump a confirmé dans une allocution solennelle que les forces américaines avaient frappé trois sites nucléaires iraniens majeurs : Fordow, Natanz et Ispahan – en appui à Israël. Les frappes ont été qualifiées de « succès militaire retentissant » et marquent une entrée directe des États‑Unis dans le conflit israélo‑iranien, jusqu’alors mené par Israël seul (palestinechronicle.com).

Trump a assuré que « tous les avions sont sortis du ciel iranien sains et saufs », et que Fordow a reçu un chargement complet de bombes, immédiatement suivi par quelques dizaines de tomahawk et bombes GBU‑57 pesant 14 tonnes chacune (al-monitor.com). D’après des responsables cités par CBS, les missiles ont été lancés par des sous-marins autour d’Isfahan et Natanz, tandis que Fordow a été ciblé par six bombardiers B‑2 (cbsnews.com).

Riposte iranienne et stabilisation régionale

Quelques heures après, l’Iran a lancé une salve de plus de 30 missiles balistiques et drones contre Israël. Les systèmes de défense aérienne israéliens ont intercepté la majorité d’entre eux, mais des fragments ont touché des zones peuplées, causant dix-sept blessés, des dégâts matériels et une panique généralisée .

Israël a répondu avec des frappes contre des positions du Hezbollah au sud du Liban (apnews.com). Le sentiment d’urgence a poussé le Commandement du Front Intérieur en Israël à interdire écoles, rassemblements et commerces non essentiels à partir de 3 h45 dimanche, annoncée par le ministre de la Défense Yisrael Katz afin de préparer la population à une possible escalade terrestre iranienne .

Objectif principal : « Anéantir la capacité d’enrichissement » iranienne

Trump a déclaré que l’opération visait à « détruire complètement la capacité d’enrichissement nucléaire iranienne » : « Les centres-clés ont été anéantis, maintenant l’Iran doit faire la paix, ou se préparer à une tragédie encore plus grande » . Il a remercié Netanyahu et Tsahal, saluant la « coopération de niveau historique » entre les États-Unis et Israël .

Un haut responsable israélien a confirmé que l’action avait été coordonnée avec Washington : « Les Américains nous avaient prévenus à l’avance, et nous avons informé les États‑Unis de la frappe » .

Réactions internationales

  • Iran : l’Agence atomique iranienne a dénoncé des « actes barbares » violant le traité de non-prolifération. Elle déclare engager des procédures juridiques internationales et poursuivre son programme « fruit du sang des martyrs » . Téhéran affirme que l’uranium avait été déplacé à l’avance, minimisant les risques radiologiques .
  • Téhéran menace d’élargir la guerre, ciblant désormais des bases américaines dans la région, ainsi que le réacteur de Dimona, selon des déclarations officielles (palestinechronicle.com).
  • France, Royaume-Uni, Allemagne appellent à une désescalade immédiate, bien qu’ils reconnaissent le droit d’Israël à se défendre .
  • ONU : António Guterres juge l’opération “très dangereuse”, avertissant que le risque d’une guerre régionale hors de contrôle est élevé .

État des lieux tactique

  • Fordow : cible principale de six B‑2 et munitions GBU‑57. Trump a déclaré que le site est désormais « totalement anéanti ». Plus de 420 tonnes d’explosif auraient été larguées selon le NYT (al-monitor.com).
  • Natanz : frappes par tomahawks à partir de sous-marins ; la centrifugeuse de pilote est détruite, et le reste du site est gravement endommagé selon l’IAEA et Israël (en.wikipedia.org).
  • Isfahan : bombardée par Israël et les États-Unis, l’usine de conversion d’uranium est sévèrement touchée ; les réserves d’uranium enrichi restaient stockées dans des conteneurs surveillés par l’AIEA (ft.com).

D’autres infrastructures militaires iraniennes – radars, dépôts de missiles, bases aériennes – ont également été visés précédemment par Israël durant l’opération « Rising Lion », dès le 13 juin (en.wikipedia.org).

Scénarios de réplique iranienne et préparation israélo‑américaine

  • L’Iran et ses alliés (Hezbollah, Houthis) menacent d’intensifier les tirs de missiles, drones et attaques contre des bases américaines présentes en Irak, Syrie et Golfe Persique. Les États‑Unis disent se préparer à contrer ces représailles .
  • Israël a renforcé sa posture de défense : les alertes sont maximales, l’espace aérien fermé temporairement, et le Commandement du Front Intérieur applique des restrictions sévères pour protéger la population civile .
  • Les agences de renseignement israéliennes, le Mossad et l’IAF collaborent pour évaluer les dégâts à Fordow, Natanz et Isfahan, afin de planifier d’éventuelles frappes complémentaires ou mesures de riposte ciblée (twz.com).

Conclusion : vers une escalade maîtrisée ?

Les États‑Unis, en supplantant Israël sur le front iranien, redéfinissent l’enjeu stratégique : il ne s’agit plus seulement de défendre Israël, mais de démanteler la capacité nucléaire iranienne avec l’accord et l’exécution conjointe de deux alliés majeurs.

Pour Israël, la maîtrise du timing et la coordination renforcée avec Washington offrent une chance : dissuader l’Iran tout en limitant l’ampleur d’une guerre régionale. Mais le risque d’une riposte massive de la part de l’axe chiite demeure.

L’essentiel est clair : les États‑Unis et Israël se préparent à une guerre prolongée, fondée non seulement sur la frappe initiale, mais sur la capacité de riposte et de défense contre un Iran et ses alliés potentiellement déterminés à répondre.


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