Ori Megidish , la soldate de surveillance sauvée de la captivité du Hamas , partage pour la première fois ce qu’elle a enduré pendant sa captivité et utilise la plateforme pour dissiper les rumeurs à son sujet.
Elle a été enlevée le matin du 7 octobre, après que les terroristes ont procédé à une sélection pour déterminer qui vivrait et serait emmené avec eux et qui mourrait. Dans une interview accordée à Uvda, elle décrit une situation insupportable dans laquelle l’un des terroristes qui la surveillaient a tenté de la harceler.
« Au fil des jours, j’avais l’impression que mon patron me regardait d’une manière particulière, différente de celle d’une personne normale », a-t-elle ajouté. « Il a commencé à s’approcher de moi et à me toucher alors que je ne le voulais pas, et je lui ai dit : « Je ne veux pas de ça, reste loin de moi. » »
« Quand j’étais assise sur le canapé, il passait par là et me tapotait les fesses ou touchait des endroits où il ne fallait pas. J’étais aussi blessée à la poitrine, alors il me posait des questions sur ma blessure et essayait d’en profiter pour regarder. Et je ne sais pas, j’étais avec lui, et c’est lui qui était censé me protéger à cet endroit, et je n’ai pas pu lui résister, malgré tous mes efforts. »
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Elle a ajouté : « Quand je suis arrivée, je n’y ai plus pensé du tout, et ce n’est qu’après quelques mois que j’ai compris qu’il s’agissait de harcèlement sexuel , que j’avais subi cela et que ce n’était pas une honte d’en avoir fait l’expérience. Je sais que ce n’est pas ma faute et que je n’aurais pas pu l’empêcher, mais au final, il y a toujours cette question… et si j’avais fait ceci, ou cela ? Et Dieu sait ce qui serait arrivé si nous étions restés plus longtemps dans cet appartement. »
Megidish a ajouté : « Des rumeurs circulaient selon lesquelles j’étais enceinte. » Elle a précisé avoir subi du harcèlement, mais seulement dans les proportions décrites jusqu’à présent.
