Le conseil exécutif de l’UNESCO a officiellement adopté une résolution controversée mardi matin refusant la connexion juive historique et profonde aux lieux saints de Jérusalem qui a provoqué la colère d’Israël et de nombreux Juifs du monde entier.
Le conseil a approuvé la mesure dans sa séance du matin (18/10/2016) à l’UNESCO basé à Paris, avec une majorité de ses membres, au besoin, le vote pour l’adoption.
La résolution ne devrait pas avoir un impact direct sur Jérusalem même, mais elle peut aggraver les tensions au sein de l’UNESCO, qui devra également se confronter à un conflit diplomatique entre le Japon et la Chine qui menace le financement.
La résolution, intitulée 3Palestine occupée3, a été la dernière de plusieurs mesures prise par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture au cours des décennies et pour son parti pris anti-Israélien au sein de l’Organisation des Nations Unies, où Israël et ses alliés sont beaucoup plus nombreux que les pays arabes et leurs partisans. La préoccupation d’Israël a monté depuis que les Etats à l’UNESCO ont admis l’Autorité palestinienne en tant que membres en 2011 (grâce au fort soutien de Nicolas Sarkozy).
Israël a la semaine dernière suspendu ses liens avec l’UNESCO sur le projet de résolution, qui utilise uniquement le nom islamique pour nommer le site aux Juifs et aux musulmans. Le site comprend le Mur occidental, les vestige du temple biblique et le site le plus sacré où les juifs peuvent prier.
Les Juifs se réfèrent à ce site dans la vieille ville de Jérusalem comme le Mont du Temple. Les musulmans se réfèrent au al-Haram al-Sharif, en arabe pour le Sanctuaire Noble, qui comprend la mosquée Al-Aqsa et le dôme doré du Rocher. Ce site le plus sacré dans le judaïsme et le troisième lieu saint de l’Islam, après La Mecque et Médine en Arabie Saoudite.
Israël avait déjà suspendu son financement à l’UNESCO lors de l’adhésion palestinienne qui a été approuvée, avec les États-Unis.
Maintenant, le Japon, deuxième plus grand bailleur de fonds de l’UNESCO, menace de mettre fin au financement. Le Japon a annoncé la semaine dernière, qu’il a retenu ses cotisations annuelles de l’UNESCO, en disant qu’il veut assurer que le corps de l’ONU fonctionne correctement pour favoriser la confiance entre les pays membres. La décision est censée être liée à l’inscription de l’UNESCO l’an dernier concernant le « viol de Nanking » comme une mémoire du monde.
Un vote exprimé jeudi pour le projet de résolution a abouti au même résultat que la décision de mardi. Cependant, un second vote a été appelé après que le Mexique a voté à l’origine en faveur de la résolution controversée, et a annoncé qu’elle avait contesté les sections ne référençant pas le site sacré si ce n’est que par des nominations islamiques.
Le Mexique a donc cherché à se retirer et modifier son vote précédent juste un jour avant que le conseil exécutif de l’UNESCO a été créé pour clore la procédure sur la résolution. Cependant, apparent le mea culpa du Mexique n’a jamais soulevé l’espoir en Israël que la décision serait renversée dans un second vote puisque la majorité des Etats requis ont adopté la résolution et maintenu leur position.