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Un différend entre les ministres des Finances, Bezalel Smotrich, et du Logement, Yitzhak Goldknopf, retarde la poursuite du programme « Appartement à prix réduit », concernant la part des logements réservés aux soldats de réserve en service actif.

Smotrich exige qu’au moins 50 % des appartements dans les tirages au sort soient alloués aux réservistes, et conditionne la poursuite du programme à cette exigence. De son côté, le ministère du Logement propose une formule plus modérée : environ 30 % des logements pour les réservistes dans le centre du pays, et 40 % dans les zones prioritaires.

En raison de ce désaccord, une réunion prévue fin mars pour prolonger la validité du programme a été annulée, avec le soutien du Premier ministre, en attendant un accord. Selon des sources de la coalition, la crise devrait se résoudre prochainement, après que Benjamin Netanyahou se sera saisi du dossier.

Le ministère des Finances pense qu’il obtiendra gain de cause. Mais au ministère du Logement, on affirme que Smotrich s’oppose en réalité à tout le programme, et qu’il lie sa reprise à la construction de logements en Judée-Samarie. L’entourage de Smotrich dément cela et parle de « manipulation », affirmant que si un nombre suffisant de logements est alloué aux réservistes, le programme reprendra.

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

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Rochel Moushayev (33 ans), réserviste et leader de la mobilisation publique sur ce sujet, dénonce des chiffres inquiétants : lors du dernier tirage au sort, seulement 1 000 réservistes ont été retenus sur 16 000 inscrits, soit 6,5 %. Moushayev, qui a effectué 230 jours de réserve, déclare :

« Il est inconcevable que mes camarades et moi sacrifiions six années de notre vie au service de l’État, pour ensuite ne pas être prioritaires dans les avantages qu’il accorde. »

Lors d’une récente discussion à la Knesset, Moushayev a répondu à un représentant du ministère du Logement qui invoquait la rareté des terrains :

« Les soldats de réserve sont eux aussi une ressource limitée. Ils doivent donc recevoir toute l’attention et les moyens nécessaires. »

Il a ajouté :
« Les chances pour un soldat de mourir, d’être blessé ou de perdre sa source de revenus sont bien plus élevées que pour un civil ordinaire. »