Luxembourg : un enfant juif sauvagement agressé par quatre élèves d’origine syrienne — le retour du poison antisémite en Europe

L’Europe, terre de droit et de tolérance proclamée, semble de plus en plus impuissante à protéger ses enfants juifs. Au Luxembourg, un garçon de dix ans, Andy, a été violemment agressé dans la cour de récréation de son école par quatre élèves d’origine syrienne. Le motif ? Son identité juive, criée à la face du monde comme une faute à expier. Selon la radio publique israélienne Kan Hadashot, les faits se sont produits vendredi 3 octobre, dans une école du Grand-Duché. L’enfant a été frappé au visage, roué de coups au ventre et à la tête, alors que ses agresseurs l’insultaient de « petit Israélien qui pleure ».

L’attaque, d’une brutalité rare, a été interrompue de justesse grâce à la sœur cadette de la victime, âgée de sept ans, qui a eu le réflexe d’appeler le directeur de l’établissement. Sans son intervention, le drame aurait pu être bien pire.

« Il a peur d’aller à l’école »

La mère de l’enfant, Ron Began, installée depuis plus de douze ans au Luxembourg, a confié son désarroi à la presse israélienne :

« Nous vivons ici depuis longtemps, nos enfants sont intégrés, parlent la langue, ont des amis. Mais depuis quelques mois, tout a changé. Mon fils a peur de retourner à l’école. Il sait qu’il a été attaqué parce qu’il est juif. »

Cette peur n’est pas un cas isolé. Selon plusieurs associations communautaires, les actes antisémites ont connu une explosion de plus de 400 % en Europe depuis les attaques du 7 octobre 2023. Des écoles, des synagogues, des commerces sont désormais sous protection policière permanente. Et ce n’est pas la France ou l’Allemagne, souvent citées pour ces dérives, mais bien le Luxembourg, longtemps considéré comme un havre de paix multiculturel, qui rejoint la liste.

Une dérive inquiétante du vivre-ensemble européen

Les quatre agresseurs identifiés sont des élèves inscrits dans une classe d’accueil pour réfugiés, selon le Times of Israel. Leur statut d’enfants de migrants ne saurait évidemment justifier un tel acte, mais il illustre la défaillance criante de l’intégration européenne et le laxisme d’un certain discours politique. Comment expliquer qu’à dix ans, un élève issu de la guerre syrienne reproduise déjà les réflexes de haine hérités de l’idéologie islamiste ?

Cette attaque n’est pas un accident. Elle traduit une contamination idéologique lente : celle d’un antisémitisme importé, qui s’enracine dans des quartiers où l’enseignement de la Shoah, de la République ou de la démocratie ne pénètre plus. Ce phénomène, déjà observé en Belgique et en France, s’étend désormais à des États réputés neutres comme la Suisse et le Luxembourg.

L’Europe face à son aveuglement moral

Les institutions luxembourgeoises n’ont, pour l’heure, publié aucun communiqué officiel condamnant l’agression. Le ministère de l’Éducation, contacté par plusieurs médias, s’est borné à « ouvrir une enquête interne ». Une réponse jugée insuffisante par les associations juives d’Europe, qui y voient la preuve d’un déni institutionnel.

En Israël, la nouvelle a provoqué un choc. « C’est toujours le même scénario », écrit le journaliste Itamar Eichner sur Ynet. « Un enfant juif battu en pleine école européenne, des excuses formelles, puis le silence. »

Pour Infos-Israel.News, cette affaire rappelle que le combat contre la haine antijuive ne relève pas seulement des slogans mais d’une volonté politique ferme (infos-israel.news/category/israel/). Laisser se développer, au nom du multiculturalisme, une culture de la haine importée du Proche-Orient, revient à fragiliser les fondements mêmes de l’Europe.

Le précédent français

Ce drame fait écho à plusieurs affaires récentes en France : l’agression d’un adolescent portant une kippa à Lyon, les insultes visant des élèves juifs à Paris, ou encore la profanation d’un cimetière à Strasbourg. Dans tous les cas, les auteurs sont jeunes, souvent mineurs, et nourris d’un discours de victimisation importé du conflit israélo-palestinien.

Le lien est évident : à mesure que la propagande du Hamas et de ses relais occidentaux se diffuse sur les réseaux sociaux, les repères moraux des enfants s’effacent. Les mots deviennent des armes, les insultes se muent en coups.

Un test pour l’Europe

L’agression d’Andy ne doit pas rester un fait divers. Elle pose une question fondamentale : l’Europe est-elle encore capable de protéger ses Juifs ? L’histoire nous a appris ce que coûte le silence des institutions quand la haine se banalise dans les cours d’école. Aujourd’hui, c’est un enfant de dix ans au Luxembourg. Demain ?

Face à cette résurgence, les démocraties européennes doivent réaffirmer un message clair : aucune idéologie importée, aucune identité d’origine, aucune guerre lointaine ne justifie la violence contre un enfant juif.

Car à travers Andy, c’est la promesse européenne de tolérance qui vacille. Et l’indifférence, cette fois encore, risque de peser plus lourd que les coups.


Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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